dimanche 7 décembre 2014

Iran : Protestations pour la Journée de l’Etudiant

                     iran demonstrations
Aux cris de « libérez les prisonniers politiques », « Ni pour Gaza, ni pour le Liban, je donne ma vie pour l’Iran »
Rohani change de lieu pour son discours, et le maire de Téhéran annule son intervention par peur de manifestations étudiantes
NCRI -Le 7 décembre, pour la Journée des Etudiants en Iran, commémorant la mort de trois étudiants tués par le régime du chah, les étudiants à travers le pays n’ont pas manqué de protester.
Redoutant les manifestations à l’université de Téhéran, le régime a annulé le discours que Rohani avait prévu d’y faire. Il a fait cette allocution à la faculté de médecine sur l’autoroute Hemat dans un endroit retiré. Les autorités ont mis en place un dispositif serré de sécurité pour ne laisser passer aucun étudiant dans la salle.
Malgré tout, en plein discours, des étudiants ont interpelé Rohani sur la cherté sans précédent du pain. Ils l’ont aussi interrompu en fustigeant la répression, scandant « indépendance, liberté, république iranienne ». Les agents ont aussitôt visé à coups de matraque les personnes qui filmaient la scène avec leurs portables.
A la faculté de technologie et celle des sciences industrielles, les étudiants ont scandé : « Libérez les prisonniers politiques ». A la faculté Allameh, les étudiants se sont rassemblés pour commémorer cette journée, aux cris de « Ni pour Gaza, ni pour le Liban, je donne ma vie pour l’Iran ». Les gardes anti-émeute ont empêché les manifestants de prendre des films et des photos.
Le général Ghalibaf, maire de Téhéran, qui devait prononcer un discours à la faculté des sciences industrielles Charif, a préféré l’annuler plus tôt que de se voir confronter à des protestations. Des agents en civil ont aussi empêché les étudiants de prendre des photos et des films.
Aux beaux-arts de Téhéran, les agents ont empêché les étudiants de participer à la cérémonie officielle par peur de les voir troubler le programme. Ces derniers se sont alors rassemblés devant la faculté.

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