CNRI – Dans plusieurs villes à travers l’Iran, les prisonniers politiques ont exprimé leur solidarité avec des prisonniers politiques kurdes en grève de la faim et détenus dans la prison d’Oroumieh (chef-lieu de la province d’Azerbaïdjan occidentale, située au nord-ouest de l’Iran).
Selon des rapports, en signe de solidarité avec eux, des prisonniers politiques détenus dans d’autres villes ont eux aussi entamé une grève de la faim.
29 prisonniers politiques kurdes sont en grève de la faim depuis le 20 novembre. Ils protestent contre les conditions de vie déplorables dans la prison, contre les maltraitances infligés aux détenus et contre le fait que les prisonniers politiques sont détenus aux côtés des prisonniers de droits communs.
Les autorités carcérales exercent d’intenses pressions pour que ces prisonniers grévistes cessent leur grève de la faim. Le directeur de la prison d’Oroumieh a menacé que si les prisonniers continuent leur grève, ses agents lanceront un assaut à l’intérieur de la prison et frapperont tous les prisonniers.
Aussi, certains des prisonniers grévistes ont été menacés d’être transférés dans des prisons éloignées en Iran.
L’état de santé de deux prisonniers politiques kurdes, Abdollah Omoumi et Reza Rassouli, s’est fortement détérioré.
Les prisonniers politiques détenus à Radjaï-Chahr (à l’ouest de Téhéran), à Zâhédan (au sud-est du pays) et à Sanandaj (chef-lieu de la province de Kurdistan, à l’ouest du pays), ainsi que des détenus dans d’autres prisons au sud de l’Iran ont exprimé leur solidarité avec les prisonniers politique kurdes.
A l’heure actuelle, 45 prisonniers politiques kurdes sont détenus dans la prison centrale de la ville d’Oroumieh. Dix sont condamnés à mort.
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