samedi 6 décembre 2014

Le régime iranien bloque plusieurs dizaines de milliers de sites Internet, révèle une étude

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Le régime iranien continue à bloquer plusieurs dizaines de milliers de sites Internet, en particulier ceux de la presse internationale, de l’opposition, des minorités ethniques et religieuses et des groupes de défense des droits de l’Homme, a révélé une récente étude.
Par ailleurs, le régime iranien bloque complètement les réseaux sociaux sur Internet, notamment Facebook, YouTube, Twitter et Flickr.
Ces résultats proviennent d’un nouveau rapport intitulé « Freedom of the Net 2014 » (« Liberté de l’Internet 2014 »). Les auteurs de ce rapport ont examiné la politique des gouvernements dans 65 pays, en matière de filtrage ou censure des contenus des sites Internet.
Ce rapport a aussi examiné les différents types de surveillances électroniques effectués par les gouvernements de chacun de ces pays et les punitions infligés aux citoyens dont les activités sur Internet ne seraient pas conformes aux réglementations imposées par ces gouvernements.
Concernant l’Iran, le rapport précise : « Les autorités iraniennes ont continué à restreindre l’accès à plusieurs dizaines de milliers de sites Internet en 2014, en particulier à ceux de la presse internationale, de l’opposition, des minorités ethniques et religieuses et des groupes de défense des droits de l’Homme. »
« Selon un membre de CDICC [un organe du régime iranien chargé de contrôler les contenus des sites Internet], chaque mois en moyenne 1500 sites Internet supplémentaires dont les contenus sont considérés comme ‘anti-islamiques’ sont bloqués. »
Le rapport dit que la « censure perdure » en dépit « des attentes qu’après l’arrivée au pouvoir de Rohani les restrictions d’accès à l’Internet seraient allégées. »
Un membre de cet organe du régime iranien avait décrit le Facebook comme « un projet de la CIA pour collecter des données personnels auprès des individus à travers le monde » et avait qualifié Mark Zuckerberg (le fondateur de Facebook) de ‘sioniste notoire’ », souligne le rapport.
Le rapport ajoute : « Le gouvernement iranien avait également bloqué l’accès à WeChat et Viber, deux sites de messagerie instantanée et de services de communication très populaires en Iran. Cryptocat (un outil très utilisé par des militants des droits de l’Homme et des journalistes qui permet le chat sécurisé et crypté) a également été bloqué. Cela montre que le régime iranien a peur des canaux de communication qui échapperaient à son contrôle. »
« Les autorités iraniennes utilisent un système de filtrage centralisé qui est capable de bloquer efficacement un site Internet en quelques heures sur l’ensemble du réseau en Iran », conclut le rapport.

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