Reza Khandan, époux de l'avocate et militante emprisonnée, Nasrin Sotoudeh, a continué de défendre les causes défendues par sa femme. Le 4 septembre 2018, il l’a rejointe à la prison d'Evine, en Iran.
« Rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », « propagande contre le régime » et « promotion de la disparition du Hijab dans la société » sont les accusations portées contre Khandan, arrêté à son domicile par les forces de sécurité avant d'être inculpé par le bureau des interrogatoires du Procureur d’Evine. Sa caution a été fixée à 45 500 euros.
L’arrestation de Khandan fait suite à une convocation judiciaire qui lui a été signifiée par téléphone et dont il n’a pas tenu compte, un jour avant. Il a publié une note détaillant l'incident :
« Quelqu'un m'a appelé dans ma cellule aujourd'hui, déclarant qu’ils étaient du ministère du renseignements et que je devais y aller. Aucune personne ou organisation, à l'exception des autorités judiciaires, n'a le droit de poursuivre des personnes, et même alors, cela doit être acté par écrit », a déclaré Khandan.
Khandan a déclaré que, lorsqu'il a fait remarquer que la convocation était illégitime, son interlocuteur a répondu que Khandan serait arrêté pour non-respect.
Dans un bref entretien, l'avocat de Khandan, Mohammad Moghimi, a énuméré des éléments de preuve que les autorités ont utilisé pour constituer un dossier contre son client et aucun élément de preuve, affirme-t-il, ne peut légalement justifier les accusations : la participation de Khandan à un sit-it, organisé par son épouse devant le bureau de l’Association du barreau iranien, ses entretiens avec les médias étrangers et des badges qui ont été saisis chez lui.
Source : Les droits de l'homme en Iran
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