Ramin Hossein Panahi, un prisonnier politique condamné à mort dans la prison de Rajaï Chahr (Gohardasht), en Iran, attend, mains et pieds enchaînés, dans une cellule d'isolement.
Hossein Panahi a cousu ses lèvres et a entamé une grève de la faim le 27 août 2018 pour protester contre sa condamnation à mort et la violation de ses droits fondamentaux par les autorités. Une source bien informée de sa situation a déclaré : « Les responsables de RajaÏ Chahr ont enlevé de force les points de suture de ses lèvres et l'ont menotté et enchaîné dans une cellule d’isolement dans le quartier 5, lieu bien connu des prisonniers dont l'exécution est imminente.
Hossein Panahi, qui souffre de graves problèmes rénaux et d’autres blessures, ne recevra probablement pas les soins médicaux dont il a besoin dans son état actuel.
Les avocats de Hossein Panahi avaient auparavant publié une déclaration annonçant la grève de la faim de leur client et ses motivations, et avaient demandé aux autorités judiciaires de faciliter l’accès de leur client aux droits de recours légaux et à sa demande de clémence.
Ramin Hossein Panahi a été condamné à mort par la première chambre du tribunal révolutionnaire de Sanandaj (Kurdistan iranien), le 16 janvier 2018 pour « atteinte à la sécurité nationale ». La Cour suprême a confirmé sa peine avant d'être transféré dans l'unité d'exécution des peines.
L’avocat de Hossein Panahi, Hossein Ahmadiniaz, a déclaré en juin que sa demande de nouveau procès avait été rejetée.
Auparavant détenu dans la prison de Sanandaj (482 km à l’ouest de Téhéran), Hossein Panahi a été transféré dans un lieu non identifié, le 13 août 2018 avant d’être transféré à la prison de Rajaï Chahr (48 km à l’ouest de Téhéran) pour des raisons inconnues.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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