lundi 3 septembre 2018

Les troubles sociaux se féminisent en Iran


femmes toxicomanes iran Les troubles sociaux se sont féminisés en Iran et se sont transformés en une tragédie qui a ravagé le pays.
Pour la première fois, la directrice adjointe de l'Organisation des affaires sociales du ministère de l'intérieur a révélé les dimensions considérables des problèmes sociaux qui affectent les femmes en Iran et a souligné que les problèmes sociaux se féminisent.

Lors d’une réunion spécialisée de la direction présidentielle des affaires féminines et familiales avec les conseillers du cabinet du ministre, le 20 août 2018, Reza Mahboubi, directeur adjoint de l’Organisation des affaires sociales du ministère de l’intérieur, a déclaré : « La situation est sombre et exige une attention particulière. Dans le pire des scénarios en 2016, le nombre de femmes, chefs de famille, a été estimé à 2 000 150 femmes, mais ce chiffre atteint désormais le seuil des 3 200 000 femmes, chefs de famille ».
Mahboubi a noté que « le nombre de femmes qui consomment de la drogue ou sont dépendantes a plus que triplé au cours des dernières années. Sur les 70 000 personnes atteintes de sida, 47 % sont des femmes ».
Il a ajouté : « Il a fallu environ 1 an et demi à 2 ans avant que des données complètes sur les préjudices sociaux soient rassemblées pour donner une image assez complète de la situation sociale, en particulier des problèmes sociaux. Il faut dire aujourd'hui que l'état des maladies sociales est alarmant ».
Sur les raisons de ces préjudices sociaux et d’une telle féminisation, Reza Mahboubi a indiqué : « Certains des dommages sont liés à la pauvreté, au chômage, à un développement déséquilibré, à l’injustice et à une mauvaise répartition des ressources ». Le manque de planification a conduit à un développement inégal, et les écarts de classe entre les différents secteurs a provoqué des problèmes sociaux. (Agence de presse officielle, ISNA - 20 août 2018)
Plus tôt, Seyed Mohammad Mousavi, commandant des SSF (Forces de sécurité de l’Etat) de Gachsaran, dans la province de Kohgiluyeh - Boyer-Ahmad, a admis la prévalence croissante des toxicomanes iraniennes et a déclaré : « Plus de 55 % des divorces sont dus à la toxicomanie, plus de 25 % des meurtres sont également dus à la toxicomanie. Nous devons accepter le fait qu'il y a plus de 750 000 femmes toxicomanes iraniennes dans le pays ». (Agence de presse officielle ILNA, 17 août 2018)
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Selon les chiffres précédents, il y a au moins 4 millions de toxicomanes dans tout le pays, ce qui porte la population des femmes iraniennes, toxicomanes, à environ 19 %, soulignant une augmentation spectaculaire du pourcentage de femmes dépendantes en Iran.
 Source : Les droits de l’homme en Iran

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