Seyed Jamal Mousavinejad, militant des droits de la minorité turque azerbaïdjanaise de la ville de Sarab, en Iran, a été arrêté par les forces de la sécurité dans la matinée du 25 août et emmené à la prison de Sarab pour commencer à purger sa peine d'une année ».
En mai dernier, Mousavinejad a été reconnu coupable de « propagande contre le régime en faveur de groupes partisans ethniques et séparatistes », ce qui a entraîné une peine d'emprisonnement d'un an avec sursis. La 26ème chambre de la cour d'appel de l'Azerbaïdjan de l'Est, présidée par le juge Mikayil Khoubyarpour, a confirmé la peine.
Le tribunal cite les activités suivantes comme l’explication qui se cache derrière la condamnation de Mousavinejad : publication de déclarations sur les réseaux sociaux ; réflexion contre le régime et activités ethniques dans les médias étrangers ; marque de respect envers le drapeau d’un pays étranger en raison de croyances ethniques contraires à la République islamique d'Iran ; éloge des événements azerbaïdjanais de 1945 et de leur fondateur, Jafar Pishevari ; aveu d’avoir participé à des activités ethniques sur Telegram.
Seyed Jamal Mousavinejad avait également été accusé d’insulte envers le Guide suprême, mais il a été acquitté de ce chef d’accusation.
Seyed Jamal Mousavinejad a été arrêté pour la première fois en février après que les forces de la sécurité aient fait irruption chez lui. Son téléphone, son ordinateur portable, ses livres et ses papiers ont été confisqués à l'époque. Selon Mousavinejad, il a été insulté et humilié par les forces de sécurité tout au long du processus d’arrestation, d’inculpation et des audiences préliminaires.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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