lundi 3 septembre 2018

Les efforts de diabolisation du VEVAK via une chaine britannique contre l'opposition iranienne à la veille de la visite d'Alistair Burt en Iran

LE CNRI DÉNONCE DES ACCORDS ODIEUX PASSÉ AVEC LE RÉGIME ISLAMISTE POUR PRÉPARER LE TERRAIN À DES ACTES TERRORISTES CONTRE LES MEMBRES DE L'OMPI EN ALBANIE
La Commission pour la sécurité et la lutte anti-terroriste du Conseil national de la Résistance iranienne met en garde contre des accords odieux passés avec le ministère du Renseignement et de la sécurité du régime théocratique (VEVAK) et la préparation d’actes terroristes contre les réfugiés Iraniens en Albanie, membres de l'Organisation des Moudjahidine du Peuple d'Iran (OMPI), par le biais de la chaîne de télévision britannique Channel 4 News. Voici les faits :

1. Mme Lindsey Hilsum, rédactrice en chef pour les informations internationales de la chaîne britannique Channel 4 News, a informé l'OMPI dans une lettre envoyée le 31 août 2018, à 17h30, que Channel 4 News a l'intention de diffuser un reportage sur l'OMPI le lundi 3 septembre. A en juger par la lettre, le reportage suivant regorgera d'allégations contre l'OMPI et les membres de l'OMPI qui sont des réfugiés en Albanie. Mme Hilsum a suggéré dans la lettre que si l'OMPI a une réponse à ces calomnies, elle devrait les soumettre à Channel 4. Mme Hilsum a complètement échoué à un simple test d'honnêteté formulé dans la question suivante : Quand Channel 4 a-t-elle décidé de produire la vidéo et pourquoi a-t-elle décidé d'informer l'OMPI à la dernière minute ?
2. Les réfugiés Iraniens ont eu vent de la production de l'émission le 10 août, quand une équipe de Channel 4 a commencé à filmer secrètement la résidence des réfugiés des hauteurs voisines. Ceci intervenait alors que les membres de l'OMPI en Albanie ont été la cible du terrorisme du régime des mollahs et, à ce titre, des panneaux indiquant que photographier ou filmer les lieux étaient interdits avaient été affichés dans les environs de la résidence. Par la suite, des lettres adressées à la rédactrice en chef de Channel 4 les 10 et 13 août par le porte-parole de l'OMPI, ainsi qu’un communiqué de la Commission pour la sécurité et la lutte anti-terroriste du CNRI publié le 16 août, ont expliqué la conduite suspecte de l'équipe de Channel 4 et leurs relations avec un agent infâme du VEVAK, Massoud Khodabandeh. Ils ont mis en garde contre les efforts du régime théocratique pour exploiter une telle émission dans la poursuite de ses objectifs terroristes. Mais Channel 4 News n'a pas répondu aux lettres ou aux communiqués mentionnés.
3. Aucune personne sensée ne s'attendrait à ce que la Résistance iranienne participe ou commente une émission dont tous les signes indiquent qu'elle a été coordonnée avec le VEVAK depuis le début, y compris l'intégralité du contenu, les personnes interrogées et d'autres éléments. Deux des principaux complots terroristes prévus par le régime des mollahs contre la Résistance, à savoir l’attentat durant la célébration du Norouz (Nouvel An persan) par les membres de l'OMPI en Albanie en mars 2018 et l’attentat contre le grand rassemblement de la diaspora iranienne à Paris le 30 juin 2018, ont été déjoués de justesse. Les conséquences ont créé des scandales majeurs pour le régime islamiste. Dans de telles circonstances, le VEVAK a désespérément besoin d'émissions diffamatoires comme celle produite par Channel 4 pour justifier ses complots terroristes et préparer le terrain pour de futures attaques. Au cours des enquêtes menées autour du complot déjoué contre le rassemblement de Paris, quatre individus ont été arrêtés. L'un d'entre eux, un diplomate du régime iranien en exercice en Autriche, a personnellement livré la bombe à l'équipe terroriste et a ensuite été arrêté en Allemagne à son retour.
4. Diaboliser la principale opposition du régime des mollahs en marge de la visite en Iran du ministre d'État britannique des Affaires étrangères pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Alistair Burt, est un autre objectif du prochain reportage de Mme Hilsum. La visite de Burt en Iran est la première visite d'un ministre européen après le complot terroriste déjoué contre le rassemblement de Paris. Mais l'expérience a montré que faire des concessions au principal État parrain du terrorisme dans le monde, qui a fait de la prise d’otages son commerce le plus lucratif au cours des quatre dernières décennies, ne ferait que l'encourager à poursuivre ses politiques odieuses. Faire des concessions au régime honni en mettant en péril la sécurité et la sûreté de 2 500 réfugiés, membres de l'OMPI, équivaut à promouvoir le terrorisme et la prise d'otages.
5. Tout le monde sait que la production d'un tel reportage et l'allocation du budget pour celui-ci nécessiterait une décision des semaines à l'avance. Informer l’OMPI à la dernière heure est tout simplement un sale tour pour se parer de principes du journalisme pour prétendre à l’impartialité. Il s'agit d'un stratagème futile visant à empêcher l'OMPI d'engager des poursuites judiciaires contre les calomnies qui pourraient être contestées par voie judiciaire. S'il y avait eu ne serait-ce qu’une once de bonne volonté et de sincérité, le journaliste aurait dû présenter ses excuses pour avoir transmis au VEVAK les photos et images prises des résidences de réfugiés sans leur accord.6. Dans un esprit d'équité et de probité, nous citons ici la chronologie des développements qui ont entourés l’émission controversé :
1) Le vendredi 10 août 2018, Mme Hilsum a filmé et photographié en secret les résidences de l'OMPI en Albanie. Les autorités de sécurité albanaises sur place ont découvert ces actions et ont demandé à l’équipe d'arrêter de filmer et de remettre les enregistrements. Mais les membres de l'équipe, qui se sont identifiés comme étant des ressortissants britanniques, ne se sont pas conformés aux ordres et ont poursuivi leur travail. Par la suite, les autorités policières albanaises sont arrivées sur les lieux et ont transféré les membres de l'équipe au poste de police. Au poste de police, il est devenu évident que deux membres de l'équipe étaient des Albanais. Les deux avaient déjà collaboré avec des agents du régime des mollahs pour préparer une autre émission de télévision contre l'OMPI. L'un d'entre eux, Vincent Triest, qui a également la nationalité néerlandaise, se rend fréquemment en Iran. L'équipe disposait des coordonnées, notamment les courriels et les numéros de téléphone des représentants de l'OMPI et du Conseil national de la Résistance iranienne au Royaume-Uni et des représentants de l'OMPI en Albanie, mais n'a contacté aucun d'eux.
2) Le même jour, à savoir le 10 août, un porte-parole de l'OMPI a écrit une lettre urgente aux rédacteurs en chef de Independent Television News (ITN) et de Channel 4 News, exposant les faits et les menaces actuelles auxquelles sont confrontés les membres de l'OMPI en Albanie. Sur cette base, il a réitéré : « Nous sommes très inquiets que les vidéos filmées finissent entre les mains du ministère iranien du Renseignement ». Toutefois, cette préoccupation n'a suscité aucune réponse.
3) Le 11 août, les informations de la visite de Channel 4 News sur le site de l'OMPI et les photos prises de ce site ont été publiées sur la page Facebook de Massoud Khodabandeh, un sinistre agent du VEVAK, et sur le site Iran-Interlink, géré également par le VEVAK. Mais quand le VEVAK s'est rendu compte que la publication de ces photos compromettait et révélait au grand jour son complot contre l'OMPI, il a ordonné qu'elles soient retirées le lendemain, c.-à-d. le 12 août.
4) Le 13 août, le porte-parole de l'OMPI a envoyé une autre lettre aux rédacteurs en chef au sujet de la publication des photographies, décrivant le passé de l'agent du VEVAK, Khodabandeh, et joignant deux rapports d'un groupe parlementaire britannique et de la division de la recherche fédérale de la Bibliothèque du Congrès américain confirmant que ce dernier est bel et bien un agent du VEVAK. Le porte-parole de l'OMPI a encore une fois demandé une explication. Cette lettre est également restée sans réponse.
5) Des enquêtes ultérieures ont révélé qu'un autre individu, Darius Bazargan, qui se présente selon les circonstances comme correspondant de NBC ou d'ITN, ou parfois comme producteur indépendant, faisait partie des personnes impliquées dans le projet. Un regard sur ses tweets au cours des six derniers mois révèle son hostilité hystérique à l'égard de l'OMPI. Il a même décrit le complot terroriste contre le grand rassemblement des Iranien à Villepinte, le 30 juin, d’« histoire trouble » et une « question interne liée à l'OMPI ».
6) Le 16 août, la Commission pour la sécurité et la lutte anti-terrorisme du CNRI a publié un communiqué adressé à Channel 4 News et à ses rédacteurs en chef. Le communiqué a soulevé cinq questions et requêtes et a exigé des réponses. Telles étaient les questions et requêtes :
• Quelle est la mission de l'équipe de tournage controversée ; qui a choisi ses membres ; et quelles ont été les critères pour leur sélection ?
• Pourquoi l’équipe a filmé l'intérieur des lieux à l'insu des résidents et de leurs représentants ?
• Pourquoi l’équipe a-t-elle transmis ses photos et vidéos à Iran-Interlink et à Khodabandeh ?
• Avec qui d'autre les photos et vidéos ont-elles été partagées ?
• Enfin, tous les enregistrements et photographies devraient être retournés aux représentants des résidents le plus tôt possible et ne devraient être transmis à aucune autre partie.
Ces questions et demandes sont restées sans réponse.
7. Suite au communiqué de la Commission du CNRI en date du 16 août, trois événements importants sont intervenus, soulignant la portée des activités de la machine terroriste des mollahs. Ils ont rendu les objectifs de Channel 4 News encore plus suspects.
1) Le 20 août, le Département de la justice des États-Unis a annoncé que deux agents du VEVAK qui étaient impliqués dans l'espionnage et la planification d'actes terroristes contre des membres de la Résistance iranienne dans ce pays, ont été inculpés.
2) Le 21 août, Facebook a fermé 652 comptes gérés par le régime des mollahs et engagés dans des campagnes de désinformation. Par la suite, Google et YouTube ont également fermé des dizaines de comptes qui diffusaient les mensonges du régime des mollahs. La Résistance iranienne a été ces dernières années l'une des principales cibles des campagnes de diabolisation des mollahs sur internet et les médias sociaux. Reuters a rapporté le 29 août que la portée de la campagne de désinformation du régime théocratique sur les médias sociaux et sur internet est beaucoup plus importante que l'on ne le pensait.
3) Dans une note datée du 20 août, le ministère français des Affaires étrangères a souligné la gravité du complot terroriste du régime iranien contre « le rassemblement annuel des Moudjahidine du Peuple » à Paris et a exhorté ses diplomates à s'abstenir de se rendre en Iran.
Est-ce une coïncidence si Channel 4 News n'a pas couvert le complot terroriste contre le rassemblement de Paris et les autres complots terroristes du régime mentionné, pour concentrer son acharnement uniquement contre la Résistance iranienne et au service du régime des mollahs ?
8. Ce que Channel 4 a l'intention de diffuser le 3 septembre n'est rien d'autre que la retransmission textuel des allégations du VEVAK contre l'OMPI. Les sources de ces allégations sont des agents infâmes et bien connus du régime des mollahs, notamment :
- Mostafa Mohammadi, qui après avoir reçu un visa de l'ambassade d'Irak à Téhéran en 2008, s'est rendu au camp Achraf (résidence des membres de l'OMPI en Irak à l'époque) pour torturer psychologiquement les réfugiés de l'OMPI avec plusieurs autres agents du régime, utilisant 320 haut-parleurs installés autour du camp. (Une photo de son passeport, son visa et des vidéos des actions de Mohammadi sont disponibles).
- Un document que Mme Hilsum a l'intention de "révéler" en tant qu’une « évaluation sécuritaire par la police albanaise », est un papier de quatre pages qui ne porte ni en-tête ni signature officielle. Il a déjà été publié par des sites Web et des agences de presse affiliées au régime islamiste. Channel 4 News n’est que le dernier de ces médias. Les autorités albanaises ont souligné que la police n'a jamais publié ce rapport.
- L'avocat albanais interviewé par Channel 4 News est un élément recruté par le VEVAK et déjà dénoncé par la Résistance iranienne.
- Contrairement à ce qu'affirme Mme Hilsum, au cours des cinq dernières années les réfugiés iraniens en Albanie ont toujours accueilli chez eux des personnalités et des journalistes d'Albanie et d'autres pays, mais ont été assez vigilants pour ne pas permettre l’accès aux agents du régime des mollahs.
Le reportage biaisé de Channel 4 News, qui foule aux pieds les normes élémentaires du journalisme, est diffusé au moment où le régime moribond est submergé par des crises mortelles qui font douter de ses capacités de survie. Il est également diffusé à un moment où les manifestations de la colère populaire à l'échelle nationale ont poussé la dictature religieuse au bord du renversement. La production de ce reportage par une personne qui a visité l'Iran à plusieurs reprises ces dernières années, d'où elle a fait de nombreux reportages sans dénoncer les dérives du régime, pourrait être une condition préalable et un prix nécessaire pour obtenir des visas supplémentaires. Il convient de noter qu'en août dernier, le régime des mollahs a délivré des visas à un équipage de six personnes de Channel 4 pour entrer en Iran.
Conseil national de la Résistance iranienne
Commission pour la sécurité et la lutte anti-terroriste
Le 2 septembre 2018

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