Soulèvement en Iran - No. 208
La plupart des arrestations sont effectuées par des agents en civil des pasdaran et du bureau de Khamenei
La plupart des arrestations sont effectuées par des agents en civil des pasdaran et du bureau de Khamenei
Selon des informations provenant de l'intérieur du régime iranien, au moins 1 000 jeunes et autres manifestants ont été arrêtés lors du soulèvement d'août. Selon le ministre de l'Intérieur du régime, le soulèvement a embrasé 27 villes et 13 provinces (agence de presse IRNA - 21 août).
En outre, beaucoup parmi ceux qui ont été arrêtés pendant le soulèvement de janvier et libérés sous caution, ont de nouveau été arrêtés et condamnés à de longues peines de prison. En août, de nombreux jeunes, en particulier les partisans des Moudjahidine du Peuple (OMPI), ont été arrêtés dans plusieurs villes comme Yazd, Behshahr, Birjand et Ganaveh…
La plupart des arrestations sont effectuées par des agents en civil contrôlés par les Gardiens de la révolution (pasdaran) et le bureau de Khamenei. Ils participent aux manifestations et arrêtent les manifestants et les militants en les photographiant et en les filmant, et les détiennent loin des manifestations ou en prenant d’assaut leurs maisons. Dans certaines villes, comme Karaj, des agents en civil ont entraîné une partie de la population vers les ruelles et les rues en scandant des slogans et les ont arrêtés.
Dans de nombreux cas, les manifestants ont identifié des agents en civil parmi les manifestants, ont pris leur appareil photo et les ont punis, puis ont publié les photos de ces agents sur les réseaux sociaux.
De nombreux détenus sont transférés dans des lieux secrets et sont interrogés violement par les pasdaran, puis transférés dans des prisons officielles comme Evine.
Plusieurs parmi les personnes arrêtées à Karaj et à Téhéran ont été transférées dans le pavillon 8 de la prison de Gohardacht. Personne n'a accès et ne peut entrer en contact avec les détenus dans ce quartier. Les agents pénitentiaires de ce pavillon sont différents des autres gardiens et ne font pas partie de « l'Organisation des prisons iraniennes ». Les détenus sont emmenés en prison dès le début les yeux bandés, de sorte qu'ils ne puissent pas savoir où se trouve le pavillon.
En août, alors que le soulèvement s'intensifiait, les responsables du régime ont commencé à exprimer leur colère et leur crainte de l'OMPI. « Les États-Unis, le régime sioniste et les saoudiens, qui soutiennent l'OMPI, se bercent dans l'illusion que l'OMPI leur apportera un miracle », a déclaré Mohammad Kosari, commandant adjoint du quartier général des pasdaran à Sarallah. (Sepah News-4 août 2018). La première chaîne TV a déclaré : « Une étude des mouvements de ces derniers mois révèle que les éléments en faillite de l'OMPI sont l'infanterie dans ce scénario » (première chaîne officielle - 12 août 2018).
Le mollah Ahmed Salek, membre de la Commission culturelle parlementaire, a déclaré que « les slogans scandés sont formulés par les Moudjahidine à travers les médias étrangers » (Tasnim, agence de presse de la force Qods - 2 août 2018).
La Résistance iranienne appelle l'ensemble de la population, en particulier les jeunes, à faire preuve de solidarité avec les personnes arrêtées, et appelle le Conseil de sécurité, le Conseil des droits de l'homme et les autres organes compétents des Nations Unies à prendre des mesures urgentes pour libérer tous les prisonniers politiques, notamment les détenus du soulèvement, et à condamner le régime des mollahs pour la répression violente des manifestations populaires.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 septembre 2018
Le 5 septembre 2018
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