CSDHI - Les experts des droits de l'homme des Nations Unies ont appelé l'Iran à mettre un terme aux exécutions imminentes des prisonniers kurdes iraniens, Zanyar et Loghman Moradi, craignant qu'ils ne soient pas jugés équitablement et qu’ils subissent des tortures pendant leur détention provisoire.
Ils ont également réitéré les appels à l'arrêt de l'exécution de M. Ramin Hossein Panahi.
« Nous exhortons le gouvernement iranien à stopper immédiatement leurs exécutions et à annuler les condamnations à mort prononcées à leur encontre dans le respect de ses obligations internationales », ont indiqué les experts dans un communiqué commun, à la suite à de rapports selon lesquels ils seraient exécutés le 8 septembre.
« Nous sommes alarmés par les informations reçues selon lesquelles Zanyar et Loghman Moradi auraient subi des violations des droits humains avant et pendant leur procès, notamment des actes de torture et d'autres mauvais traitements et le refus d’avoir un avocat », ont-ils déclaré. Les deux hommes sont cousins.
« Les condamnations à mort ont été prononcées à l'issue de procédures judiciaires qui ne semblent pas avoir satisfait aux garanties les plus strictes de procès équitables et de procédures régulières, requis par le droit international des droits de l'homme », ont indiqué les experts.
« Les condamnations à mort ont été prononcées à l'issue de procédures judiciaires qui ne semblent pas avoir satisfait aux garanties les plus strictes de procès équitables et de procédures régulières, requis par le droit international des droits de l'homme », ont indiqué les experts.
Ils ont également exprimé leurs inquiétudes quant à la situation de Zanyar Moradi, qui aurait souffert de graves problèmes de santé durant les premiers temps de sa détention lorsqu’il a été torturé et maltraité à plusieurs reprises.
Les experts ont également exprimé leur inquiétude après avoir reçu des informations indiquant qu'un autre prisonnier kurde détenu dans la même prison, M. Panahi, serait exécuté en même temps. Ils ont réitéré leurs appels antérieurs à suspendre son exécution et à annuler sa condamnation à mort à la lumière des informations selon lesquelles il n'aurait pas bénéficié d'un procès équitable et aurait été torturé en détention.
Source : Bureau du Commissaire aux droits de l'homme des Nations Unies, à Genève – le 7 septembre 2018
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