Le régime iranien a pendu aujourd'hui trois prisonniers politiques kurdes, Ramin Hossein-Panahi, 24 ans, Zanyar Moradi, 30 ans, et Loghman Moradi, 32 ans, à la prison de Gohardacht, à Karaj.
Confronté à l'indignation générale de la population, le régime a procédé aux exécutions, en dépit des appels répétés de la communauté internationale, pour terroriser la population et empêcher de nouvelles manifestations contre la dictature.
Les trois prisonniers étaient en grève sèche de la faim depuis plusieurs jours. Zanyar et Loghman étaient en prison depuis plus de neuf ans, et Ramin avait été emprisonné il y a quatorze mois. Ils ont été soumis à de sévères contraintes pendant leur incarcération.
La Résistance iranienne a appelé à plusieurs reprises, y compris hier, le Conseil de sécurité de l'ONU et ses États membres, à intervenir d’urgence pour empêcher ces exécutions arbitraires en contradiction flagrante avec les normes internationales reconnues.
Par ailleurs, le régime des mollahs a lancé des missiles contre les quartiers généraux du Parti démocratique du Kurdistan iranien et du Parti démocratique du Kurdistan irakien en Irak. Plusieurs membres et peshmergas (résistants kurdes) des deux partis ont été tués et d'autres ont été blessés.
Dirigé par Mohsen Rezaii, ancien commandant du Corps des gardiens de la révolution (pasdaran) et secrétaire du Conseil de discernement des intérêts de l’Etat, le site Tabnak a écrit au sujet de cet attentat criminel : « L’armée des pasdaran... a pris pour cible depuis ce matin, samedi 8 septembre, les postes militaires... du Parti démocratique du Kurdistan iranien et du Parti démocratique irakien à 200 kilomètres de la ville de Kouyeh. Les pasdaran ont lancé six missiles sol-sol contre le siège du Parti démocratique du Kurdistan, qui ont fait des dizaines de morts et de blessés. »
Le président du Conseil des ministres de la région du Kurdistan irakien a fait une déclaration condamnant les frappes menées contre le siège des deux parties « par la République islamique d'Iran, qui ont fait de nombreux morts et blessés ».
Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a qualifié de crimes contre l'humanité l'exécution par le régime des mollahs de trois militants kurdes et les attaques de missiles contre les sièges du Parti démocratique du Kurdistan iranien et du Parti démocratique du Kurdistan irakien, et a appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies à se pencher sur ces crimes.
Elle a salué les martyrs et présenté ses condoléances au Parti démocratique du Kurdistan d'Iran et au Parti démocratique du Kurdistan d’Irak ainsi qu'aux militants et aux proches de ceux qui ont perdu la vie ou ont été exécutés. Elle a également souhaité un prompt rétablissement aux blessés de ces attaques criminelles.
Mme Radjavi a appelé le peuple du Kurdistan et de tout l'Iran à s’insurger et à protester contre le régime des mollahs. « Le régime cruel des mollahs est déterminé à intensifier l'atmosphère de terreur et de répression pour éteindre le soulèvement du peuple iranien par la répression, les exécutions, les bombardements et les attaques de missiles. Mais il emportera ce vœu dans la tombe », a-t-elle déclaré.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 8 septembre 2018
Le 8 septembre 2018
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