CSDHI – Les pasdarans ont tué huer un porteur transfrontalier ou « Koulbar » à Salmas, dans le nord-ouest de l’Iran. Selon l’Organisation Hengaw, l’homme s’appelait Zabet Alkhani, 46 ans. Zabet était marié et père de trois enfants.
Les informations indiquent que les pasdarans ont commencé à tirer sans avertissement sur les porteurs qui traversaient la frontière. Ils ont abattu Zabet. C’est le troisième cas de Koulbars abattus ou tués par les forces de sécurité ou les pasdarans en mai.
Le 9 mai, Farzad Jabari, 30 ans, est mort après s’être jeté dans une rivière pour échapper à une embuscade des pasdarans à Oroumieh, dans le nord-ouest de l’Iran.
Dans un autre cas, le 9 mai, les forces de sécurité ont blessé un Koulbar à la frontière de Baneh, dans l’ouest de l’Iran. Un site d’information du Kurdistan a identifié le Koulbar comme étant Ayub, 27 ans. Ayub a fait l’objet de tirs sans avertissement puis on l’a transféré plus tard à l’hôpital.
Les Koulbars d’Iran
Les Koulbars sont des travailleurs engagés pour transporter de lourdes charges de l’autre côté de la frontière pour un salaire de misère. En raison du manque de développement économique, de l’augmentation de la pauvreté et du chômage dans l’ouest de l’Iran, de plus en plus d’Iraniens sont contraints d’exercer ce métier dangereux et pénible. Le régime classe les Koulbars dans la catégorie des « contrebandiers. » Ses agents les abattent et les tuent régulièrement.
S’ils ne sont pas tués par les forces de sécurité, les Koulbars meurent dans des avalanches, de chutes de montagnes, d’hyperthermie et d’hypothermie.
De nombreux Koulbars sont diplômés de l’université. Plusieurs sont des athlètes nationaux, contraints d’exercer ce métier dangereux pour un salaire de misère.
En cas de blessure, la plupart des Koulbars ne peuvent pas payer leurs factures d’hôpital. Selon Hengaw, de 2016 à juillet 2020, au moins 937 Koulbars kurdes ont été blessés ou tués.
Source : Iran News Wire
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