Les agents de la FATA arrêtent 17 personnes pour publication d’images vulgaires et promotion de mode de vie occidental
Selon l’agence de presse officielle Rokna, les agents de la FATA les ont arrêtés. Les charges retenues contre eux sont : publication « d’images vulgaires et d’annonces de mannequins » ainsi que, contenus faisant « la promotion du mode de vie occidental ».
Sameh Khorshad, le chef de la cyberpolice iranienne à Mazandaran, a déclaré que le juge a ordonné le blocage des 17 comptes Instagram. D’ailleurs, après la suppression de leur contenu, la police de la FATA affichera son logo sur leurs comptes.
« Les utilisateurs doivent savoir que la plupart des personnes qui utilisent Internet dans notre pays sont déterminées et dévouées. D’ailleurs, ces infidèles font tout pour attirer des followers afin d’obtenir des revenus ou pour promouvoir la vulgarité. Ils polluent le cyberespace et jettent l’opprobre sur eux-mêmes et leurs familles », a déclaré le chef de la FATA.
Il a ajouté que les « hors-la-loi » de la société sur Internet sont sous leur contrôle. La FATA les identifiera et les présentera aux agents des services du renseignement et de la sécurité.
Ingérence de la FATA dans la vie des Iraniens sur Internet
Tout le monde connaît le régime iranien pour son ingérence dans la vie privée et les affaires individuelles des Iraniens. Il arrête les militants d’Internet, sous prétexte qu’ils troublent l’esprit du public et diffusent de la propagande contre le régime.
Dans une autre affaire, le 18 octobre, la justice a condamné Ebrahim Shouryani, un militant d’Internet, à sept mois de prison à Saqqez, dans l’ouest de l’Iran. La justice l’a accusé de « diffusion de propagande contre la République islamique en publiant des images et du contenu dans le cyberespace » . Le procès d’Ebrahim a eu lieu le 12 octobre. Le tribunal a prononcé sa condamnation par contumace.
Début septembre, les agents de la FATA ont arrêté deux Iraniens pour avoir « publié des mensonges et perturbé l’esprit du public » sur Internet à Divandarreh, dans l’ouest de l’Iran.
La censure d’Internet en Iran
Dans une nouvelle loi adoptée en février, le Conseil suprême du cyberespace iranien a déclaré que les sites web et les comptes de médias sociaux comptant plus de 5 000 spectateurs ou membres seront surveillés par des organismes judiciaires et gouvernementaux.
Selon IT Iran, un site web qui couvre l’actualité technologique, la loi stipule que les propriétaires de comptes doivent immédiatement retirer les informations, les nouvelles ou tout autre contenu « irréaliste », dès qu’ils en sont informés. Puis, ils doivent publier une explication, et enfin en informer les autorités compétentes.
Les comptes surveillés comprendront les chaînes de médias sociaux, les pages, les sites web et les applications qui comptent plus de 5 000 spectateurs ou membres.
L’Iran est classé 174e sur 180 pays dans le classement mondial de la liberté de la presse 2021 de RSF.
Source : Iran News Wire
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