Susan Rezaipour fait partie des femmes victimes de mariages précoces forcés et de violences domestiques. Elle a agi en état de légitime défense lorsqu’elle a assassiné son mari il y a six ans.
Susan Rezaipour a été mariée de force à son cousin, qu’elle n’aimait pas. Dans ses aveux, Susan a déclaré que son mari était un alcoolique qui était ivre dès 15 heures. Il la battait tous les jours, ce qui l’a poussée à commettre un meurtre.
L’exécution de cette femme n’avait pas encore été annoncée par les médias officiels jusqu’à la publication de cette nouvelle.
L’Iran détient le record mondial des exécutions, avec le plus grand nombre de pendaisons par habitant. C’est également le principal bourreau de femmes au monde. En moyenne, 15 femmes sont exécutées en Iran chaque année. Ces exécutions sont manifestement injustes.
Le nombre réel d’exécutions, et en particulier le nombre de femmes exécutées, est beaucoup plus élevé. Le régime clérical procède à la plupart des mises à mort en secret et à l’abri du regard du public. Aucun témoin n’est présent au moment de l’exécution, à l’exception de ceux qui la pratiquent.
Le régime iranien utilise ouvertement la peine de mort comme une forme de châtiment. Dans de nombreux cas et de manière discriminatoire, ce châtiment est appliqué aux minorités religieuses et ethniques, aux dissidents politiques et aux femmes.
Selon Amnesty International, plus des deux tiers des pays du monde ont aboli ou supprimé la peine de mort. Cependant, en Iran, la machine à tuer s’accélère sous la présidence d’Ebrahim Raïssi, bourreau notoire du massacre des prisonniers politiques de 1988, et de Gholam Hossein Mohseni-Eje’i, un autre juge notoirement impliqué dans ce génocide.
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