Les forces de sécurité continuent de faire pression sur les familles des victimes tuées lors des manifestations nationales de 2022-2023 en Iran. Le vendredi 16 juin 2023, les forces de sécurité arrêtent Ali Adinehzadeh, le père, Marzieh Adinehzadeh, la sœur, et Reza Adinehzadeh, l’oncle d’Abolfazl Adinehzadeh.
La même nuit, ils ont attaqué le village où vit cette famille, près de Farouj, dans le Khorassan du Nord. Ils ont arrêté la mère et tous les membres de la famille d’Abolfazl Adinehzadeh et les ont transférés dans un lieu inconnu.
Selon des informations diffusées sur les réseaux sociaux, Goldasteh Hosseini, la mère d’Abolfazl Adinehzadeh, ainsi que tous les oncles, tantes, nièces et cousins, ont été battus et agressés. Jusqu’à présent, aucune information n’est disponible sur l’état de santé des détenus et sur le lieu où ils se trouvent.
Ces arrestations ont eu lieu la nuit de l’anniversaire d’Abolfazl. Il était prévu que le samedi 17 juin 2023, à 17 heures, les amis et la famille se réunissent sur sa tombe à Farouj pour commémorer son anniversaire.
Abolfazl Adinehzadeh, 16 ans, a été tué le 8 octobre 2022 lors des manifestations devant l’université Ferdowsi à Machad. Les forces de sécurité lui ont tiré dessus à bout portant et il est mort à cause des dizaines de balles qui lui ont été tirées dessus.
Les familles des victimes du soulèvement iranien de 2022-2023 célèbrent leur anniversaire sur les tombes de leurs proches. Ces rassemblements se transforment souvent en manifestations contre le régime. C’est pourquoi les services de sécurité du régime clérical prennent des mesures pour arrêter tous les membres de la famille Adinehzadeh afin d’empêcher la tenue de ces cérémonies.
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