Dans son intervention devant la presse, le Député de l’Ardèche et vice-président du CPID a déclaré :
Chers collègues,
Philippe Gosselin et André Chassaigne ont dit des choses fortes et je serai bref, parce que je partage en tout point les mots qu’ils ont pu avoir dès lors que, par-delà nos sensibilités, nous sommes les uns et les autres rassemblés autour d’une cause, comme un seul homme, qui est le combat que mène aujourd’hui et depuis de nombreuses années maintenant le peuple iranien pour recouvrer la liberté qui lui a été enlevé.
Singulièrement depuis plusieurs mois, ce peuple iranien est descendu dans la rue et chaque semaine plusieurs Iraniens se retrouvent exécutés dans des conditions qui relèvent de la pire des barbaries.
Et je crois que rien ne serait plus insupportable pour ce peuple iranien que de penser que de grandes démocraties dans le monde sont sourd à la souffrance du peuple iranien et incapable de manifester le moindre signal de solidarité à leur égard. Alors bien sûr, il y a la diplomatie officielle et je ne la commenterai pas.
Mais il y a aussi la capacité qu’on les parlementaires et la représentation nationale à s’organiser, c’est ce que nous faisons à travers le CPID depuis de nombreuses années.
Et aujourd’hui, c’est un jour inédit, pour ne pas dire historique, parce que c’est la première fois que nous sommes capables d’envoyer ce message là au peuple iranien : La France, l’Assemblée nationale s’est rassemblé majoritairement pour condamner fermement, sans ambages, sans ambiguïté, les exactions que commet le régime des mollahs.
Et moi, je suis très heureux de pouvoir envoyer ce signal là à celles et ceux qui peut être certains jours, au fond de leur cachot, désespèrent qu’une main ne leur soit tendue. J’ai conscience que ce signal que nous leur envoyons est tout à fait symbolique, mais il est néanmoins fort.
Il est néanmoins très fort et je veux dire à celles et ceux qui recevront ce message combien il est solide, il est sincère, il est réel parce qu’encore une fois, par-delà notre nos différences, ce sont les valeurs de la République qui nous rassemblent.
Et ces valeurs de la République, pour une bonne partie d’entre elles, nous les retrouvons dans le combat que mène le CNRI depuis plusieurs années, s’agissant de l’égalité des femmes et des hommes, de la liberté d’expression, de la liberté de la presse, de la liberté des partis politiques, de la séparation des églises et de l’État et de toute une série de combats autour desquels nous sommes mobilisés. Des combats qui font que nous sommes en convergence avec celles et ceux qui mènent cette lutte avec beaucoup de courage.
Donc aujourd’hui est un moment historique. Et que ce message parvienne à nos frères iraniens : oui, plus de la moitié de l’Assemblée nationale française à signer un document et dit officiellement qu’elle se rassemble pour condamner ce régime et pour dire combien nous souhaitons que les grandes démocraties puissent, à travers leur gouvernement, prendre des responsabilités, pour qu’enfin les Iraniens puissent prochainement vivre libre et dans un État démocratique. Je vous remercie. »
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