Une ouvrière de 26 ans originaire de Neyshabour est décédée après que son foulard s’est pris dans une machine d’injection plastique et l’a entraînée à l’intérieur.
La jeune femme était mère de deux enfants. Elle n’était pas couverte par la sécurité sociale, ce qui la privait de ses droits fondamentaux.
Cette mort tragique a été causée par une tenue de travail inappropriée qui ne respectait pas les normes de sécurité. La victime, une ouvrière de 26 ans et mère de famille, n’a pas encore été identifiée.
Au cours de deux incidents similaires survenus ces dernières années, deux autres ouvrières ont également perdu la vie.
Le 8 mai 2022, une ouvrière de 40 ans a perdu la vie après avoir été entraînée dans une machine à confiserie. L’incident s’est produit dans une pâtisserie de Babol, dans la province de Mazandaran, dans le nord de l’Iran. Un morceau des vêtements de la victime s’est coincé dans la machine et l’a entraînée à l’intérieur. Malheureusement, elle a suffoqué sur-le-champ et a perdu la vie.
Le 6 novembre 2021, Marzieh Taherian est décédée alors qu’elle travaillait sur un métier à filer à anneaux dans l’usine textile de Kavir Semnan, dans le centre-est de l’Iran.
Marzieh Taherian n’avait que 21 ans. Ses collègues de travail ont déclaré que son voile était coincé dans la machine, mais qu’immédiatement après, sa tête a également été tirée vers l’intérieur. (ILNA – 7 novembre 2021)
De nombreuses jeunes femmes doivent travailler dans les unités de production pour atténuer la pression économique qui pèse sur leur famille et aider leurs parents. Elles doivent supporter les dures conditions de travail dans les ateliers et les usines. (L’agence de presse officielle IRNA – 3 mai 2018)
Certains experts ont qualifié les conditions intolérables des ouvrières dans les unités de production de “nouvel esclavage”. Les bas salaires et le manque de sécurité au travail font partie des problèmes auxquels sont confrontées les ouvrières en Iran.
Les femmes sont forcées d’accepter n’importe quel emploi mal rémunéré et les conditions de travail difficiles des petits ateliers, qui ne sont pas contrôlés par le ministère du Travail et ne respectent pas le droit du travail. Celles qui travaillent dans ces ateliers ne bénéficient donc pas d’un soutien juridique, d’avantages sociaux, d’une assurance et d’une sécurité.
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