Voici Le texte intégral du discours de M. Stevenson :
Bonjour, Mesdames et Messieurs, Madame Radjavi et vos excellences, les anciens dirigeants du monde qui sont avec nous aujourd’hui. Vous êtes tous les bienvenus. Et merci pour l’accueil très chaleureux qui nous a été réservé à notre arrivée. Permettez-moi tout d’abord de remercier très sincèrement toutes les personnes réunies ici cet après-midi d’avoir signé la lettre adressée au président Biden, à Charles Michel, à Rishi Sunak et à Justin Trudeau et, bien sûr, aux 27 dirigeants des États membres de l’Union européenne. L’importance de cette lettre est considérable, car je pense que vous avez réussi à briser le mur du silence qui a englouti l’Iran et le régime théocratique au cours des 44 dernières années. Et en brisant ce mur du silence, vous avez provoqué la colère des mollahs en Iran.
Les mollahs sont devenus complètement fous lorsqu’ils ont entendu parler des masses de politiciens, en particulier des anciens dirigeants mondiaux qui ont signé cette lettre et qui ont signé des déclarations de soutien au droit du peuple iranien de se soulever contre son régime tyrannique. Ils soutiennent Mme Radjavi et son plan en dix points pour apporter la paix, la liberté, la justice, la démocratie, les Droits de l’Homme et les droits des femmes au peuple assiégé d’Iran.
Mais la fureur, la rage des mollahs lorsqu’ils ont entendu parler de ce soutien international était telle que les téléphones ont sonné. Nous avons appris que le président Macron avait passé une heure et demie au téléphone avec Ebrahim Raïssi, le boucher de Téhéran. Comment peut-on passer une heure et demie à parler au boucher de Téhéran ? Nous avons également entendu que des pressions avaient été exercées sur Anthony Blinken, le secrétaire d’État américain. Nous comprenons qu’il négocie, bien qu’ils continuent de le nier, qu’il essaie de négocier au nom du président Biden pour ressusciter le zombie JCPOA (Joint Comprehensive Plan of Action), l’accord nucléaire avec l’Iran, qui est certainement mort et enterré depuis des années, depuis le retrait unilatéral du président Trump en 2018. Nous savons, d’après des sources de renseignement, que le JCPOA a simplement servi de couverture aux mollahs pour accélérer leur programme nucléaire. Ils ont construit des armes nucléaires sous le couvert du JCPOA. Et nous avons permis que cela se produise en raison de la politique de complaisance de l’Occident. Aujourd’hui, alors que le président Biden, à l’approche des élections, tente de ressusciter cet accord zombie, il s’emploie une fois de plus à complair avec les mollahs.
Et je suis convaincu qu’il a fait pression sur l’Albanie pour qu’elle autorise l’horrible attaque d’Achraf 3 il y a deux jours, attaque non provoquée et injustifiée. Plus d’un millier de policiers ont fait irruption dans ce camp en utilisant des matraques en caoutchouc et du gaz poivré, blessant des personnes et tuant l’un des réfugiés d’Achraf. Beaucoup d’autres se sont retrouvés à l’hôpital de Tirana avec des problèmes respiratoires causés par les gaz lacrymogènes et les bombes lacrymogènes. Ils ont brisé des armoires et emporté des ordinateurs. Et nous savons que ce raid a été organisé par la SPAC, l’agence de Tirana, qui est dirigée par une marionnette des Américains. Je crains donc que les Américains n’aient apposé leurs empreintes digitales sur cet horrible raid illégal. Et on peut remonter jusqu’à Téhéran. C’est la colère des mollahs qui est à l’origine de cette crise. La semaine dernière, j’ai présidé une réunion à la Chambre des communes, où j’ai été fier d’annoncer que 82 des 129 membres du Parlement écossais avaient signé cette déclaration de soutien à Mme Radjavi, au CNRI, à l’OMPI et au soulèvement populaire en Iran. Des majorités absolues ont ensuite fait de même à l’Assemblée d’Irlande du Nord, au Sénat du Pays de Galles, à la Chambre des communes et à la Chambre des Lords.
Les parlements du monde entier s’en sont inspirés. Nous avons 3500 députés, sénateurs et hommes politiques de premier plan qui ont signé la déclaration de soutien. Nous avons une majorité au Congrès américain en Italie, aux Pays-Bas, en Islande, en Norvège, en France, en Slovénie et dans bien d’autres pays.
Et 117 anciens dirigeants mondiaux ont signé la lettre que j’ai mentionnée au début de cette session. Parmi eux, 52 anciens présidents, 54 anciens premiers ministres, un ancien chancelier, deux anciens présidents de la Commission européenne, trois lauréats du prix Nobel, et Mike Pence a même ajouté sa signature à la fin de la semaine dernière.
Le soutien a donc été magnifique, et nous vous remercions tous, en particulier ceux d’entre vous qui sont venus ici aujourd’hui.
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