Le jeudi 22 juin, à la suite de la conférence sur une initiative internationale pour une politique vis-à-vis l’Iran, Maryam Radjavi s’est entretenue avec un groupe d’anciens présidents et premiers ministres.
Il s’agissait de Mme Yulia Tymoshenko, première ministre d’Ukraine (2007-2010), M. Andrej Kiska, président de la Slovaquie (2014-2019), Jorge Fernando Quiroga Ramírez, président de la Bolivie (2001-2002), Matteo Renzi, premier Ministre d’Italie (2014-2016), Guy Verhofstadt, Premier ministre de Belgique (1999 -2008) et Jaume Bartumeu Cassany, Premier ministre d’Andorre (2009-2011), ainsi que MM. Alejo Vidal-Quadras et Struan Stevenson.
Brossant un tableau du soulèvement et de la situation de la dictature religieuse, Mme Radjavi a déclaré : le régime est dans une position de grande faiblesse. Il a perdu tout son capital et se trouve dans sa phase finale. Ainsi, tout investissement dans la dictature religieuse est voué à l’échec et la politique de complaisance est plus que jamais néfaste. Les politiciens qui connaissent ce régime de près savent combien cette politique est inutile.
S’adressant à ces anciens dirigeants, elle a ajouté que le chaînon manquant qui a semé la confusion et causé de grandes erreurs dans la politique de la communauté internationale, c’est qu’elle ne prend pas en compte le peuple iranien et sa résistance dans les événements et c’est pourquoi elle est toujours prise de court.
Mme Timochenko a estimé que le plan en 10 points de Mme Radjavi valait la peine de tout lui sacrifier, et c’est ce que fait la Résistance. Elle a ajouté savoir très bien à quel point les femmes iraniennes sont puissantes et quel rôle méritoire elles jouent dans le changement en Iran.
- Verhofstadt a déclaré que plus personne ne croit aux réformistes dans ce régime et que cela fait longtemps que tout le monde l’a compris en Occident, ces mots n’ont aucun sens et il faut faire de nouveaux pas vers une politique correcte.
- Kiska a rendu hommage au rôle prédominant des femmes dans le soulèvement et déclaré qu’il s’agissait du point le plus important dans ce mouvement de révolte.
- Vidal-Quadras a rappelé qu’il figurait sur la liste des sanctions du régime et que c’était à ses yeux une médaille d’honneur même si, n’a-t-il pas hésité à ajouter avec ironie, cela l’empêchait d’utiliser ses comptes bancaires en Iran ou de se rendre dans ce pays ! « Je dis aux mollahs de ne pas s’inquiéter, bientôt nous fêterons la victoire en Iran en vous renversant », a-t-il conclu.
Se référant aux activités terroristes du régime dans les pays d’Amérique latine, M. Fernando Quiroga a dit s’être interrogé sur le rapport d’Ahmadinejad avec la Bolivie quand ce dernier y a fait une visite officielle. Mais ensuite, il a découvert que ce régime était impliqué dans une tuerie en Argentine, le développement du Hezbollah et de cellules terroristes dans d’autres pays d’Amérique latine. En fait, il faut s’opposer aux relations et aux connexions des dictatures entre elles. Il a ajouté se sentir jaloux de MM. Verhofstadt et Vidal pour ne pas avoir reçu une médaille aussi honorifique du régime des mollahs et qu’il lui faudrait dès lors travailler davantage pour obtenir ce titre.
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