On peut citer notamment le fait que « six membres des Moudjahidine du peuple sont poursuivis en justice pour s’être opposés à la police lors du contrôle du camp d’Achraf 3 » (Top Channel TV). Ces six responsables politiques de l’OMPI sont les mêmes personnes qui sont restées sans interruption avec le chef de la police albanaise et ses adjoints depuis le début jusqu’au départ de la police de la cité d’Achraf-3.
Ils avaient été invités la veille à se rendre à 8 heures du matin au poste de police à côté d’Achraf-3 le 20 juin. L’invitation disait : « Nous voudrions vous remercier à l’avance pour votre coopération avec la structure de la police du pays dans les questions liées à la sécurité de votre organisation pendant votre séjour sur le territoire de la République d’Albanie (…) les directeurs de la police du pays se félicitent de la direction de votre organisation dans une rencontre. Les sujets qui seront abordés seront portés à votre connaissance lors de la réunion. »
Mais lors de la rencontre, le climat et la mission de la police étaient totalement différents. Le chef de la police a déclaré qu’il fallait aller à Achraf. Ils sont entrés à Achraf avec la délégation de l’OMPI à 8 h 40 en même temps qu’une grande colonne de la police composée de toutes sortes de véhicules (au moins 150 véhicules avec 1200 policiers), ensuite la délégation de l’OMPI est restée avec le chef de la police, ses adjoints et ses assistants.
Pendant cette période, malgré les restrictions, la délégation de l’OMPI a fait tous ses efforts pour contenir la crise et contrôler les habitants. Mais ces efforts n’ont pu aboutir en raison des actions violentes et provocatrices du raid inattendu de la police avec autant d’agents, d’équipements et de gaz poivré et lacrymogène.
Tout le monde a pu voir que les Moudjahidine du peuple se sont comportés avec respect et amitié à l’arrivée de la police. Mais dès le début, les assaillants ont installé des mitrailleuses lourdes sur le toit du bâtiment avec violence et insultes, puis se sont rendus dans le lieu de repos des femmes de l’OMPI et se sont comportés sans respect, en usant de la force et de coups.
Le grand nombre de blessés parmi les habitants et leur hospitalisation a engendré la création de fausses histoires comme quoi les Achrafiens auraient blessés 15 policiers et endommagé leurs véhicules, ce qui est absolument faux.
Aucun système judiciaire indépendant et aucun juge honorable ne peut prendre au sérieux la mise en examen de ces 6 personnes. Cependant, les avocats et les représentants légaux d’Achraf et la Commission judiciaire du Conseil national de la Résistance iranienne entreprendront si nécessaire toutes les démarches judiciaires, y compris une plainte auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 22 juin 2023
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