En février 2023, les autorités iraniennes ont annoncé une large amnistie, comprenant des libérations, des grâces ou des réductions de peine pour les personnes arrêtées, inculpées ou détenues lors des vastes manifestations qui ont eu lieu en Iran. Les autorités iraniennes ont brutalement réprimé le mouvement de protestation. Après l’annonce de l’amnistie, les autorités iraniennes ont libéré un grand nombre de personnes détenues.
Aujourd’hui, selon les médias, les autorités iraniennes convoquent, arrêtent et condamnent plusieurs militants et manifestants qui viennent d’être libérés. Il n’est pas clair si ces personnes sont arrêtées sur la base d’anciennes ou de nouvelles accusations.
L’agence de presse Human Rights Activists News Agency a rapporté que l’activiste Kamiyar Fakour avait bénéficié d’une amnistie et avait été libéré en février. Pourtant, en mars, la branche 26 de la cour d’appel de Téhéran a condamné Fakhour à trois ans et demi de prison et sa femme à huit mois. Alireza Ramezani aurait bénéficié d’une amnistie en février, mais en mai, le tribunal révolutionnaire de Qazvin l’a condamné à un an d’emprisonnement et à deux ans d’exil à Barazjan pour « propagande contre le régime ».
Abbas Sharifi, Reza Mohammad Hosseini, Farhad Sheikhi, Hamideh Zarai, tous amnistiés et libérés en février, ont été de nouveau arrêtés en avril et mai 2023. Armita Abbasi et Alireza Fazeli, tous deux arrêtés pendant les manifestations et libérés à la suite de l’amnistie de février, ont récemment été convoqués devant le tribunal révolutionnaire de Téhéran. Selon le Comité de suivi de l’Iran, en mai, la branche 28 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Ruhollah Nakhai, un journaliste libéré en février, à deux ans et sept mois de prison. Saeid Khalili, l’avocat de Nakhai, a tweeté qu’il avait été condamné alors qu’il remplissait les conditions de l’amnistie.
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