Le fondateur de la société Imam Ali, dissoute par le gouvernement, dénonce la systématique maltraitance des enfants
Le fondateur de la Société Imam Ali, qui a été dissoute et déclarée illégale en 2019, a récemment révélé l’exploitation des enfants par le gouvernement iranien.
Parmi les exemples de cette exploitation des enfants, on peut citer « l’agression sexuelle, l’exploitation, le trafic sexuel » et l’implication d’enfants dans la répression des manifestations antigouvernementales, la distribution ciblée de drogues, et plus encore.
Exploitation des enfants vulnérables par le gouvernement iranien
Les agences gouvernementales chargées de la sécurité, du renseignement et de l’armée sont également accusées d’exploiter des personnes ayant subi des « agressions sexuelles » et des « violences » pendant leur enfance afin de poursuivre leurs objectifs d’oppression.
L’exploitation et la maltraitance des enfants orphelins ou mal encadrés par le gouvernement iranien ne se limite pas à ces exemples. Le gouvernement est ouvertement impliqué dans le « trafic sexuel de filles vulnérables » autour des sites religieux, tels que l' »Imamzadeh », sous le couvert de titres religieux « légalement sanctionnés ».
Les révélations indiquent également qu’il existe un bureau des mariages et des divorces près de chaque « Imamzadeh », avec la présence d’institutions affiliées au gouvernement. Des informations documentées font état d’enfants « vendus, abusés, fécondés et avortés » jusqu’à 20 fois dans ces centres matrimoniaux.
En outre, il est révélé que le gouvernement iranien distribue des drogues suspectes aux enfants des régions pauvres du pays. Ce réseau de distribution de drogue est très bien organisé et, selon le dénonciateur, fonctionne encore « mieux et plus fort » que le réseau de distribution de pain. Les médicaments atteignent les clients ciblés si rapidement et si facilement que dans certains endroits, il semble que « les médicaments soient subventionnés ».
Utilisation abusive d’enfants vulnérables pour réprimer les manifestations populaires
Cette révélation indique également que certaines personnes et organisations non gouvernementales impliquées dans la collecte et la présentation de preuves de ces crimes organisés commis par le gouvernement ont fait l’objet de poursuites judiciaires et de procédures de sécurité engagées à leur encontre par les agences de renseignement, de sécurité et militaires du régime théocratique au pouvoir.
En ce qui concerne l’utilisation d’enfants pour réprimer les citoyens, les révélations mentionnent que les dirigeants et les institutions du régime théocratique recrutent des enfants qui, pour diverses raisons et en raison de leur vulnérabilité sociale, se retrouvent en prison, et les emploient pour réprimer les protestations populaires.
En outre, les informations révèle qu’à chaque fois que la société iranienne connaît des soulèvements et des manifestations nationales qui sont réprimés par le régime théocratique au pouvoir, en raison de la frustration temporaire de la jeunesse, le régime commence immédiatement à distribuer de grandes quantités de stupéfiants dans la société.
Il est également indiqué dans cette communication que le régime théocratique au pouvoir a été impliqué dans de nombreux cas d’administration forcée de drogues addictives à des enfants et à des prisonniers, générant des profits annuels de plus de 30 milliards de dollars grâce à la vente et à la distribution de stupéfiants.
Pour illustrer le processus de distribution des drogues et les intentions du régime théocratique au pouvoir, il a été démontré que lorsque le régime introduit des drogues dans un quartier, celui-ci devient métaphoriquement « rouge », ce qui entraîne une baisse des prix de l’immobilier. Par la suite, les agents du régime entrent dans la zone, achètent des maisons à bas prix, expulsent les résidents et s’engagent dans de vastes projets de construction dans ces zones, cherchant ainsi à maximiser leurs profits.
En outre, cette divulgation révèle une autre forme d’exploitation et de maltraitance des enfants, à savoir leur utilisation dans des activités d’élimination des déchets. Ce système hautement organisé a généré environ 6 billions de tomans de revenus, dont seulement 120 milliards de tomans sont alloués à la municipalité, tandis que la destination des fonds restants reste inconnue.
Source : Iran News Wire/ CSDHI
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