Or, les Moudjahidine et la Résistance iranienne sont fiers de n’avoir jamais recherché le soutien et l’aide financière des États-Unis ou de toute autre puissance, contrairement à la propagande de 44 ans du fascisme religieux au pouvoir en Iran et de ses agents. Au contraire, ils ont toujours compté et continuent de compter sur le peuple iranien.
Néanmoins, les remarques honteuses sur la représentation et la légitimité du mouvement de résistance et de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran n’ont d’autre interprétation que de montrer des signaux positifs au régime des mollahs et de s’aligner sur les assaillants qui ont violé les valeurs universelles de la liberté d’expression d’expression, la liberté de réunion, le droits d’asile et les traités internationaux tels que la Convention relative au statut des réfugiés, la Déclaration universelle des droits de l’homme et la Convention européenne des droits de l’homme, qui ont entraîné la mort d’un membre de l’OMPI et plus de 100 blessés.
L’auteur d’un tel contenu devrait apprendre du renversement du Chah et savoir qu’il n’a pas autorité à décider qui représente le peuple iranien. La responsabilité de déterminer qui représente les Iraniens incombe au peuple iranien lui-même lors d’une élection libre au sein d’une république démocratique. Cette responsabilité découle du renversement du régime fasciste religieux qui a bénéficié de la complaisance des administrations successives aux États-Unis pendant des années.
À cet égard, il vaut mieux se référer à la Résolution 100 de la Chambre des Représentants du Congrès américain, signée par la majorité des représentants (239 représentants), et aux déclarations de milliers de représentants du peuple de différents pays, y compris la majorité des représentants de 30 parlements, dont l’Assemblée nationale française, les deux chambres britanniques, le Sénat et le Parlement italiens, le Parlement norvégien, le Sénat néerlandais et le Sénat irlandais, qui ont soutenu le soulèvement du peuple iranien pour une république démocratique basée sur la séparation de la religion et de l’Etat.
Ces déclarations affirment : « Ici, nous soulignons l’importance du droit des peuples à l’autodétermination. C’est au peuple iranien de choisir son avenir. Nous sommes aux côtés du peuple iranien et partageons les valeurs républicaines telles que les élections libres, la liberté de réunion et d’expression, l’abolition de la peine de mort, l’égalité des sexes, la séparation de la religion et de l’État, le droit à l’autonomie des minorités ethniques iraniennes et un Iran non nucléaire, comme indiqué dans le plan en 10 points formulé par Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne. »
Tout le monde se souvient de la désignation terroriste de l’OMPI et du Conseil national de la Résistance iranienne comme un « geste de bonne volonté » envers Khatami, le « président réformiste » du régime des mollahs. Après 15 ans, le Département d’État américain a révoqué la désignation injuste suite à une décision de justice. Pendant environ 70 ans, l’histoire de la complaisance envers les dictateurs en Iran remonte au coup d’État du 19 août 1953 contre le Dr Mohammad Mossadegh. Les conséquences de ces politiques néfastes sont largement reconnues. Cependant, il est certain qu’un jour viendra où des excuses seront présentées au peuple iranien pour ces politiques.
Malgré la condamnation internationale croissante et l’indignation entourant l’attaque d’Achraf 3, le ministre de l’Intérieur et le chef de la police de ce pays continuent de nier les actions violentes et injustes perpétrées contre les habitants d’Achraf. Ils rejettent les nombreuses preuves disponibles dans les médias albanais, les réseaux sociaux et les médias internationaux, notamment des photos et des vidéos documentant l’incident.
Le ministre albanais de l’Intérieur a déclaré : « Pas même un seul d’entre eux n’a été touché par la police… Cette déclaration de violence devrait être rétractée, et ils devraient eux-mêmes voir les images de leur propre personnes à l’intérieur, et s’il y avait un officier en train de toucher quelqu’un, ils devraient appeler cela de la violence, même si toucher quelqu’un n’est pas de la violence. »
Il est également étonnant qu’ils revendiquent que la police n’a utilisé que du gaz poivré pour se défendre contre les attaques des habitants ! Or, des centaines de photos et de vidéos montrent une réalité complètement différente. Les images montrent que la police a initialement placé deux mitrailleuses sur l’un des bâtiments en entrant dans Achraf 2, visant l’intérieur d’Achraf.
Le point de vue officiel sur l’utilisation du gaz poivré pour l’autodéfense contre les attaques MEK peut être bien compris ici. Est-ce que quelqu’un autre que les commandants et les auteurs de l’attaque porte la responsabilité du meurtre du membre de l’OMPI Ali Mostashari?
Il est apparu que de soi-disant « journalistes locaux », d’identité inconnue, ont eu recours à des mensonges pour dissimuler la vérité par un autre mensonge. Dans son rapport du 20 juin, l’Associated Press a déclaré : « Les membres de l’OMPI en Albanie ont fièrement raconté aux journalistes locaux comment ils avaient piraté ou pénétré les systèmes de communication du gouvernement de Téhéran et des institutions iraniennes ».
C’est un mensonge flagrant, il n’a aucune association avec l’OMPI en Albanie. L’OMPI et les habitants d’Achraf n’ont jamais fait de telles déclarations à un journaliste, quel que soit le moment ou le lieu.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Le 21 juin 2023
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