« C’est un plaisir de vous voir après une si longue période ici au Parlement européen », a commencé Mme Fotyga, exprimant sa solidarité avec Mme Radjavi et la résistance et le soulèvement du peuple iranien. Elle a apprécié la détermination et la cohérence de Mme Radjavi et a exprimé son soutien à la vision d’un Iran libre, démocratique et laïque.
Elle a reconnu les luttes de ceux qui ont manifesté au fil des ans, les atrocités commises depuis 2022 et les décennies de crimes perpétrés en Iran.
Mme Fotyga a salué la décision du Parlement européen de sanctionner les gardiens de la révolution, un amendement voté par la grande majorité, malgré ses complexités juridiques. Elle a également souligné la multiplication des atrocités, comme la livraison par l’Iran de drones à la Fédération de Russie, qui a fait des victimes civiles.
« N’oubliez pas que le 18 octobre de cette année, ces sanctions expirent et que nous devons faire pression sur nos gouvernements respectifs, sur l’institution, pour plaider en faveur d’une prolongation des sanctions », a insisté Mme Fotyga. Elle a mis en garde contre les risques liés à la dispersion des scientifiques iraniens dans le monde entier, dans le but de rattraper les technologies les plus récentes et de fournir un avantage technologique au régime.
En outre, Mme Fotyga s’est inquiétée de l’engagement économique avec l’Iran, soulignant qu’environ « 80 % des entreprises iraniennes sont sous le contrôle des gardiens de la révolution », une organisation responsable de nombreux meurtres en Iran et ailleurs.
Elle a conclu son intervention par un appel urgent à l’action internationale, plaidant pour une extension des sanctions et un changement durable en Iran.
« Vive l’Iran libre », a conclu Mme Fotyga, un sentiment repris par toutes les personnes présentes et qui s’est répercuté sur les murs du Parlement européen.
Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire