Parmi les signataires figurent l’un des députés du parlement, trois présidents de commission, 10 députés de commission et 19 membres des Commissions des Affaires étrangères, de la Défense et de la sécurité, de la Justice et des Droits de l’Homme.
La déclaration souligne que le peuple iranien, par ses slogans lors du soulèvement, a appelé au rejet de toutes les formes de dictature, y compris le régime renversé du Shah et la tyrannie théocratique.
En outre, les représentants ont approuvé le plan en 10 points présenté par Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, pour un nouvel Iran. Ce programme prévoit des élections libres, la liberté de réunion, la liberté d’expression, l’abolition de la peine de mort, l’égalité des sexes, la séparation de la religion et de l’État, l’autonomie régionale et une République d’Iran non nucléaire.
Le texte intégral de la déclaration signée par la majorité du parlement moldave est reproduit ci-dessous :
Soutenir le peuple iranien dans sa lutte pour une République laïque et démocratique
Février 2023
Au cours des six derniers mois, le monde a été témoin d’un vaste soulèvement populaire en Iran, réclamant la liberté et la démocratie. Quelque 750 manifestants ont été tués et 30000 arrêtés. Si tout changement doit venir du peuple iranien et de sa propre Résistance, la communauté internationale a sa propre responsabilité.
Nous témoignons notre solidarité avec le peuple iranien dans son désir d’une république laïque et démocratique où aucun individu, quelle que soit sa religion ou sa naissance, n’a de privilège par rapport aux autres. Par ses slogans, le peuple iranien a clairement indiqué qu’il rejetait toute forme de dictature, qu’il s’agisse du Shah déchu ou du régime théocratique actuel, et qu’il rejetait donc toute association avec l’un ou l’autre.
Nous pensons que c’est au peuple iranien de décider de son avenir. Cependant, nous reconnaissons le fait qu’au cours des quatre dernières décennies, la coalition démocratique du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a constamment et inlassablement poursuivi le changement démocratique. À cet égard, nous pensons que le plan en dix points présenté par la présidente du CNRI, Mme Maryam Radjavi, mérite notre soutien. Ce plan prévoit des élections libres, la liberté de réunion et d’expression, l’abolition de la peine de mort, l’égalité des sexes, la séparation de la religion et de l’État, l’autonomie des ethnies iraniennes et la dénucléarisation de l’Iran.
Le courageux soulèvement du peuple iranien peut être attribué, d’une part, à l’état explosif de la société iranienne, produit de la répression, de la pauvreté, de la discrimination et de la corruption du gouvernement et, d’autre part, à quatre décennies de résistance organisée à l’échelle nationale. Tragiquement, au cours du seul été 1988, plus de 30 000 prisonniers politiques – dont la grande majorité étaient des membres de l’OMPI – ont été brutalement massacrés.
Nous condamnons l’ingérence du régime des mollahs dans la région du Moyen-Orient et en Europe, y compris ses tentatives terroristes et ses cyber-attaques en Albanie.
Nous exhortons la communauté internationale à soutenir le peuple iranien dans sa quête de changement et à prendre des mesures décisives contre le régime actuel. Il s’agit notamment d’inscrire les pasdaran sur la liste noire et de demander des comptes aux responsables du régime pour les crimes qu’ils ont commis contre l’humanité.
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