Plus tôt dans la journée, Hamideh Zeraii avait récupéré son véhicule confisqué par les services du renseignement des pasdarans. Sa voiture avait été saisie suite à son arrestation lors de la cérémonie de commémoration du 40ème jour de Hadis Najafi à Karaj le 3 novembre 2022. A son retour, elle a contacté sa famille par téléphone, exprimant ses craintes quant à une éventuelle nouvelle arrestation par l’institution.
Hamideh Zeraii, originaire de Rasht et étudiante à la faculté des sciences de la recherche de l’université Azad de Téhéran, a déjà vécu l’épreuve de la détention une fois. Le 3 novembre 2023, lors de la commémoration de Hadis Najafi, elle a été arrêtée et détenue dans la prison de Kachouii à Karaj jusqu’à sa libération le 7 février 2023, dans le cadre de l’amnistie du régime.
Les précédentes accusations de Zeraii, pour lesquelles elle a été convoquée à la branche 22 du bureau du procureur public et révolutionnaire à Karaj le 3 mai 2023, tournaient autour de « l’engagement dans des activités de propagande en faveur de groupes opposés » au régime clérical. Malgré cela, le pouvoir judiciaire des mollahs a publié une déclaration officielle affirmant que les dossiers des personnes libérées en vertu du mémorandum d’amnistie de février 2023 avaient été clos.
De ce fait, on a généralement supposé que le dossier de Hamideh Zeraii était clos, ce qui a entraîné une grande confusion et des inquiétudes quant à sa récente arrestation. Cette détention inattendue a soulevé plusieurs questions et renforcé les inquiétudes quant à l’état de la liberté politique et des droits de l’homme en Iran, d’autant plus que l’arrestation de Hamideh Zeraii intervient après sa participation à des manifestations contre le régime. Sa situation actuelle et les charges retenues contre elle restent floues, et les observateurs proches appellent à la transparence et à la justice dans son cas.
Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire