Parmi les 65 signataires de cette déclaration figurent les chefs des 10 commissions parlementaires de la Macédoine du Nord, notamment le président de l’Assemblée et 11 membres de la commission des affaires étrangères, ainsi que les chefs des commissions des affaires européennes, de l’égalité des femmes, de la santé et de l’éducation.
La majorité des représentants du peuple macédonien ont souligné qu’ils étaient solidaires du peuple iranien et soutenaient ses aspirations pour établir une république démocratique avec la séparation de la religion et de l’État, où aucun individu n’a aucun privilège sur les autres.
Les représentants du Parlement de la Macédonie du Nord affirment qu’au cours des quarante dernières années, l’alliance démocratique dirigée par le Conseil national de la Résistance iranienne a activement poursuivi la cause du changement démocratique en Iran. Ils ont souligné que la Résistance iranienne a constament sensibilisé les législateurs des pays occidentaux aux périls posés par le régime iranien dans les domaines des armes nucléaires, du terrorisme et des droits de l’homme.
Dans leur déclaration officielle, les députés expriment leur ferme soutien à la quête de changement du peuple iranien. Ils appellent la communauté internationale à s’unir en solidarité avec la population iranienne et à agir résolument contre le régime. Ces actions devraient inclure l’inscription sur la liste noire du Corps des gardiens de la révolution et la garantie que les responsables du régime soient tenus responsables de leurs crimes contre l’humanité.
La déclaration complète signée par la majorité du parlement nord-macédonien est reflétée ci-dessous :
En soutien au peuple iranien dans sa lutte pour une République laïque et démocratique
Février 2023
Au cours des six derniers mois, le monde a été témoin d’un soulèvement populaire généralisé en Iran, exigeant la liberté et la démocratie. Quelques 750 manifestants ont été tués et 30 000 arrêtés. Bien que tout changement doive venir du peuple iranien et de sa propre résistance, la communauté internationale a aussi sa responsabilité.
Nous sommes solidaires du peuple iranien dans son aspiration pour une république laïque et démocratique où aucun individu, quelle que soit sa religion ou sa naissance, n’a de privilège sur les autres. À travers ses slogans, le peuple iranien a clairement exprimé qu’il rejetait toutes les formes de dictature, que ce soit le Shah déchu ou le régime théocratique actuel, et qu’il rejetait donc toute association avec l’un ou l’autre.
Nous pensons que c’est au peuple iranien de décider de son avenir. Cependant, nous reconnaissons le fait que, au cours des quatre dernières décennies, la coalition démocratique du Conseil national de la résistance de l’Iran (CNRI) a constamment et inlassablement poursuivi le changement démocratique. À cet égard, nous pensons que le plan en dix points proposé par la présidente du CNRI, Mme Maryam Radjavi, mérite notre soutien. Il défend des élections libres, la liberté de rassemblement et d’expression, l’abolition de la peine de mort, l’égalité des sexes, la séparation de la religion et de l’État, l’autonomie pour les différentes ethnies d’Iran et un Iran non nucléaire.
Le soulèvement courageux du peuple iranien peut être attribué, d’une part, à l’état explosif de la société iranienne, produit de la répression, de la pauvreté, de la discrimination et de la corruption gouvernementale, et, d’autre part, à quatre décennies de résistance organisée à l’échelle nationale. Tragiquement, à l’été 1988 seulement, plus de 30 000 prisonniers politiques – la grande majorité d’entre eux étant des membres de l’OMPI – ont été brutalement massacrés.
Nous condamnons l’ingérence du régime iranien dans la région du Moyen-Orient et en Europe, y compris ses tentatives terroristes et ses cyberattaques en Albanie.
Nous exhortons la communauté internationale à se tenir aux côtés du peuple iranien dans sa quête de changement et à prendre des mesures décisives contre le régime actuel. Cela comprend la mise sur liste noire des Gardiens de la révolution islamique et la tenue des responsables du régime pour responsables de leurs crimes contre l’humanité. »
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