Le tribunal révolutionnaire de Chiraz a condamné Abdolrazaq Amiri et Zahra Esfandiari à deux ans de prison chacun. Iraj Rahnama, Afshin Razmjoui, Mozhgan Bagheri, Gholamreza Gholami, Mohammad Ali Zahmtkesh et Asghar Amirzadegan risquent chacun cinq ans d’emprisonnement.
Ils sont tous membres du syndicat des enseignants iraniens de Fars.
Qualifiant les verdicts d' »injustes », le syndicat des enseignants iraniens a déclaré dans un communiqué du 26 juin que les huit enseignants avaient été punis uniquement pour avoir réclamé le respect des droits des enseignants.
La déclaration appelle les autorités judiciaires et les forces de sécurité de la République islamique à s’abstenir de fabriquer des affaires contre les enseignants et de rendre des verdicts injustes.
Ces derniers jours, au moins 11 membres du syndicats des enseignants iraniens de la province du Khouzistan et cinq autres de la province de Yazd ont été convoqués devant des tribunaux révolutionnaires pour y être jugés.
Depuis l’été dernier, le pays est en proie à des troubles dus à la baisse du niveau de vie, aux arriérés de salaires et à l’absence d’aide sociale, dans un contexte d’isolement croissant de la République islamique et d’aggravation de la situation économique, due en partie à des années de sanctions.
La mort, en septembre, de Mahsa Amini, 22 ans, lors de sa garde à vue, a donné un nouveau souffle aux manifestations.
Les autorités ont durement réprimé les manifestations nationales qui durent depuis des mois et qui ont été déclenchées par la mort d’Amini. Plus de 520 personnes ont été tuées pendant les manifestations et plus de 20 000 autres ont été détenues illégalement, selon les militants. À l’issue de procès partiaux, le pouvoir judiciaire a prononcé des condamnations sévères, y compris la peine de mort, à l’encontre de manifestants.
Source : Iran Wire/ CSDHI
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