La déclaration transpartisane comprend trois vice-ministres, un vice-président du Parlement, cinq secrétaires du Parlement, huit présidents de commission, six chefs de groupe parlementaire, de nombreux vice-présidents de commissions diverses et six anciens ministres.
Le soutien des députés italiens s’étend à la promotion des droits fondamentaux de l’homme et à leur engagement à tenir le régime iranien responsable de ses graves transgressions contre l’humanité. Notamment, les signataires approuvent également la désignation des Gardiens de la révolution islamique (GRI) comme organisation terroriste.
La déclaration exprime également son soutien au plan visionnaire en dix points de Maryam Radjavi, présenté par la présidente élue du Conseil national de la résistance de l’Iran (CNRI) il y a près de deux décennies. Le plan comprend des éléments cruciaux tels que des élections libres et équitables, la liberté d’expression et de réunion, l’abolition de la peine capitale, l’égalité des sexes, la séparation de la religion des affaires de l’État, l’autonomie pour les groupes ethniques divers d’Iran et un engagement ferme en faveur d’un Iran non nucléaire.
Il est à noter que cette déclaration résolue fait suite à une affirmation antérieure du 12 avril 2023, où la majorité du Sénat italien a également exprimé son soutien au soulèvement du peuple iranien et au plan en dix points de Maryam Radjavi dans une déclaration commune, transcendant les affiliations partisanes.
Soutenez le peuple iranien dans sa lutte pour une république séculaire et démocratique
Février 2023
Au cours des six derniers mois, le monde a été témoin d’un soulèvement populaire généralisé en Iran, exigeant la liberté et la démocratie. Quelque 750 manifestants ont été tués et 30 000 arrêtés. Bien que tout changement doive venir du peuple iranien et de sa propre résistance, la communauté internationale a aussi sa responsabilité.
Nous sommes solidaires du peuple iranien dans son désir d’une république séculaire et démocratique où aucun individu, quelle que soit sa religion ou sa naissance, n’a de privilège sur les autres. À travers leurs slogans, le peuple iranien a clairement exprimé qu’il rejetait toutes les formes de dictature, que ce soit le Shah déchu ou le régime théocratique actuel, et qu’il rejetait donc toute association avec l’un ou l’autre.
Nous pensons que c’est au peuple iranien de décider de son avenir. Cependant, nous reconnaissons le fait que, au cours des quatre dernières décennies, la coalition démocratique du Conseil national de la résistance de l’Iran (CNRI) a constamment et inlassablement poursuivi le changement démocratique. À cet égard, nous pensons que le plan en dix points exposé par la présidente du CNRI, Mme Maryam Radjavi, mérite notre soutien. Il défend des élections libres, la liberté de rassemblement et d’expression, l’abolition de la peine de mort, l’égalité des sexes, la séparation de la religion et de l’État, l’autonomie pour les différentes ethnies d’Iran et un Iran non nucléaire.
Le soulèvement courageux du peuple iranien peut être attribué, d’une part, à l’état explosif de la société iranienne, produit de la répression, de la pauvreté, de la discrimination et de la corruption gouvernementale, et, d’autre part, à quatre décennies de résistance organisée à l’échelle nationale. Tragiquement, à l’été 1988 seulement, plus de 30 000 prisonniers politiques – la grande majorité d’entre eux étant des membres du MEK – ont été brutalement massacrés.
Nous condamnons l’ingérence du régime iranien dans la région du Moyen-Orient et en Europe, y compris ses tentatives terroristes et ses cyberattaques en Albanie.
Nous exhortons la communauté internationale à se tenir aux côtés du peuple iranien dans sa quête de changement et à prendre des mesures décisives contre le régime actuel. Cela comprend la mise sur liste noire des Gardiens de la révolution islamique et la tenue des responsables du régime pour responsables de leurs crimes contre l’humanité.
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