Une source informée a précédemment déclaré à Iran Human Rights : « Hemen a été arrêté pour le meurtre d’un officier des pasdarans en février/mars 2013 et condamné à mort. Il a accepté les charges après avoir été soumis à des mois de torture et d’interrogatoires sévères ».
Hemen avait été transféré pour être exécuté le 31 décembre 2020, mais son exécution pour le meurtre d’un officier des pasdarans a été reportée en raison de la réaction de la société civile et de l’accord de la famille de la victime. Iran Human Rights a rapporté son transfert hier.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, son exécution pour le meurtre d’un officier des pasdarans n’a pas été signalée par les médias nationaux ni par les autorités iraniennes.
Selon le rapport annuel 2022 sur la peine de mort, au moins 582 personnes ont été exécutées en Iran. Parmi elles, 288 ont été exécutées pour meurtre.
Les personnes accusées de « meurtre intentionnel » sont condamnées à une peine de qisas (la loi du Talion), indépendamment de l’intention ou des circonstances, en raison de l’absence de gradation dans la loi. Une fois l’accusé condamné, la famille de la victime doit choisir entre la mort en guise de châtiment, la diya (prix du sang) ou le pardon.
Source : IHR/ CSDHI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire