Depuis janvier 2018, l’Iran a connu plusieurs grands soulèvements. Le dernier a été déclenché en septembre 2022 avec le meurtre d’une jeune fille kurde innocente, Jina Amini et a changé la scène politique iranienne. Il a engendré des évènements majeurs : la certitude du renversement du régime, l’impasse dans laquelle se trouve le pouvoir clérical, un bond en avant de la résistance organisée à l’intérieur de l’Iran et l’échec des fausses alternatives.
Ce soulèvement ne s’est pas produit du jour au lendemain. Et le rôle de premier plan joué par les femmes n’est pas le fruit du hasard. Ce soulèvement est d’une part le résultat de plus de 40 années de lutte du peuple iranien et de sa Résistance, qui ont payé un lourd tribut, notamment le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988, et la résistance face à la torture, la prison et la répression et d’autre part le résultat du rôle des femmes à la direction de la résistance au cours des dernières décennies. Le dernier soulèvement a montré que le peuple iranien ne va pas revenir sur sa décision de renverser le régime. Les femmes ont été à l’avant-garde et dans de nombreux points, les jeunes ont dirigé les manifestations. Le rôle majeur des femmes est un autre signe indiquant que les Iraniens veulent un grand bouleversement et qu’ils sont prêts à payer un prix très élevé pour la liberté. En effet, en 6 mois, au moins 750 manifestants ont été tués par les pasdarans.
Plus d'infos : https://www.maryam-rajavi.com/fr/soulevement-plus-grande-ampleur-annonce-contre-tyrannie-iran-liberte/
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