L’actrice iranienne a choisi de payer une amende de 15 millions de rials (30 dollars) au lieu de purger la peine de prison.
Son avocat, Kaveh Rad, a déclaré que l’affaire avait été ouverte à la suite d’une plainte déposée par la police de sécurité publique.
Le 13 mai, le bureau du procureur de Téhéran chargé de la culture et des médias a accusé l’actrice iranienne d’avoir « porté atteinte à la pudeur publique en publiant une photo sans hijab sur l’internet ». L’actrice iranienne accusée a été libérée sous caution.
Les autorités iraniennes sévissent contre les personnes qui enfreignent le code vestimentaire strict de la République islamique après des mois de troubles déclenchés par la mort, en septembre, de Mahsa Amini, 22 ans, alors qu’elle était en garde à vue. Mme Amini avait été arrêtée parce qu’elle portait un couvre-chef de manière inappropriée.
En Iran, toutes les femmes doivent cacher leurs cheveux avec un foulard et porter un pantalon ample sous leur manteau lorsqu’elles sont en public.
Cependant, depuis la mort d’Amini, un nombre croissant de femmes, dont des actrices telles que Taraneh Alidoosti, Ketayoun Riahi, Panthea Bahram et Baran Kowsari, se sont montrées en public sans hijab.
Des centaines de petits commerces et de centres commerciaux ont été fermés parce qu’ils n’appliquaient pas la règle du hijab à leurs clients. Des chauffeurs de taxi ont été condamnés à des amendes pour avoir transporté des femmes sans foulard, tandis que la police et des bénévoles ont lancé des avertissements dans le métro, les aéroports et d’autres lieux publics.
Source : Iran Wire/ CSDHI
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