Le journaliste iranien, Sajjad Shahrabi, qui travaillait comme reporter et animateur pour la chaîne publique Islamic Republic of Iran Broadcasting, a été arrêté au domicile de son père le mois dernier à Téhéran.
Sa sœur Shima, une journaliste qui vit hors d’Iran, a déclaré que son frère avait été arrêté en raison de ses propres activités médiatiques. Elle est journaliste pour le site Internet IranWire.
Dans une interview accordée à VOA, l’avocat Musa Barzin a déclaré que les autorités judiciaires agissaient illégalement en détenant le journaliste iranien, Sajjad Shahrabi et en empêchant sa libération.
Sajjad Shahrabi a entamé une grève de la faim pendant 12 jours alors qu’il était interrogé, et Musa Barzin a affirmé que sa détention n’était pas étayée par des preuves suffisantes pour établir l’existence d’une quelconque infraction pénale. Les autorités iraniennes n’ont pas commenté cette allégation.
Selon Reporters sans frontières (RSF), l’Iran est « l’un des pays les plus répressifs au monde en matière de liberté de la presse » depuis les manifestations qui ont éclaté en septembre dernier en réaction à la mort de Mahsa Amini en garde à vue.
« L’arrestation de Sajjad Shahrabi est un nouvel exemple des intimidations et des pressions exercées par la République islamique sur les journalistes iraniens et les médias en exil.
Dans son évaluation annuelle des libertés de la presse, RSF classe l’Iran au 177e rang sur 180 nations classées dans le monde. L’Iran est suivi par le Vietnam, la Chine et la Corée du Nord.
Source : VOA/ CSDHI
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