Les médias officiels ont rapporté le 8 mai que le commandant Ahmadreza Radan avait exhorté les gouverneurs des provinces côtières à intensifier leurs efforts pour lutter contre les « anomalies » sur les plages.
Radan a défendu le hijab obligatoire, affirmant qu’il respectait les normes sociales islamiques et le bien-être de la société.
Dans le même temps, l’officier de police adjoint de Mazandaran a annoncé la mise en œuvre d’un plan visant à « améliorer la sécurité sociale » dans les parcs et les promenades de la province de la mer Caspienne.
En l’espace de 72 heures, 265 avertissements ont été adressés à des personnes qui ne respectaient pas les règles relatives au hijab et à des individus qui promenaient des chiens.
En Iran, toutes les femmes doivent cacher leurs cheveux avec un foulard et porter un pantalon ample sous leur manteau lorsqu’elles sont en public.
Toutefois, un nombre croissant de femmes sont apparues en public sans hijab à la suite de mois de troubles déclenchés par la mort, en septembre, de Mahsa Amini, 22 ans, alors qu’elle était en garde à vue. Amini avait été arrêtée parce qu’elle portait un couvre-chef de manière inappropriée.
Des centaines de petits commerces et de centres commerciaux ont été fermés parce qu’ils n’appliquaient pas les règles relatives au port du hijab à leurs clients. Des chauffeurs de taxi ont été condamnés à une amende pour avoir transporté des femmes sans foulard, tandis que la police et des bénévoles ont lancé des avertissements dans les métros, les aéroports et d’autres lieux publics.
Source : Iran Wire/ CSDHI
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