Le document récemment publié, une lettre estampillée « top secret », est délivrée par l’adjoint des questions juridiques du président du régime, Ebrahim Raïssi, au vice-président du développement de la gestion et des ressources de l’Organisation de l’énergie atomique.
Cette lettre, envoyée le 13 mars 2023, confirme que, contrairement aux démentis répétés de Téhéran concernant l’extension de son programme d’armes nucléaires, le régime continue d’allouer des ressources à cet effort.
« À propos de la lettre No. 81/M/5951 datée du 9 février 2023, du gouverneur respecté de Qom (photo de la lettre et documents joints) concernant la demande de cette organisation pour la remise de 1 162 308 mètres carrés des territoires nationaux du terrain enregistré 1 des 47 principaux de la section 3 connue sous le nom de Gaumshili, située dans la ville de Qom, province de Qom, pour le développement du complexe d’enrichissement Martyr Alimohammadi, dans la mise en œuvre de la note 1, article (69) de la loi sur les réglementations financières du gouvernement, est en mesure d’examiner la demande ; veuillez compléter et envoyer les documents concernés », affirme la lettre.
Photo : Ordonnance de Raïssi pour étendre le site nucléaire Fordo (page 0004)
Le complexe d’enrichissement Martyr Alimohammadi est le tristement célèbre complexe d’enrichissement « Fordo » qui a été révélé pour la première fois par le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) sur la base d’informations obtenues par son principal groupe constitutif, l’Organisation Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI).
Le 20 décembre 2005, Mohammad Mohadessine, président de la commission des affaires étrangères du CNRI, a révélé l’existence d’une installation nucléaire secrète et d’un tunnel souterrain utilisé pour des projets nucléaires près de Qom, dans le centre de l’Iran. Il a révélé que la construction avait commencé en 2000 par une division d’ingénierie du CGRI. Quatre ans plus tard, les dirigeants américains, britanniques et français ont confirmé l’existence du site Fordo lors d’une conférence de presse conjointe le 25 septembre 2009.
La lettre révélée exhorte l’Organisation de l’énergie atomique du régime iranien à prendre les « mesures nécessaires habituelles« , notamment : « Un plan explicatif et une documentation confirmant la nécessité de mettre en œuvre le plan souhaité (documents liés à l’approbation du plan dans la référence et la notification du crédit de développement de l’organisme de Planification et Budget du pays. »
Il demande également instamment à l’organisation d’obtenir « l’avis de l’organisme de planification et de budget concernant la superficie requise pour le projet (en premier lieu, c’est le ministère des Routes et de l’Urbanisme (Organisation nationale des terres et du logement)) concernant la situation d’approvisionnement sous tous ses aspects (y compris) d’un point de vue juridique, le recouverement végétal, le lieu d’occurrence, l’historique de remise et l’avancement de la mise en œuvre du projet) (il est nécessaire de soumettre au préalable la carte UTM de la zone souhaitée au service concerné) ».
Selon cette lettre révélée, l’adjoint juridique de Raïssi exhorte également le vice-président du développement de la gestion et des ressources de l’organisation de l’énergie atomique à obtenir la « confirmation de l’organisation d’enregistrement des biens et des documents concernant l’emplacement de la zone souhaitée sur la couche cadastrale ».
L’acquisition d’armes nucléaires est un élément crucial de la stratégie de survie du régime iranien. Au début, le régime a affirmé qu’il ne poursuivrait pas l’énergie nucléaire et a même interrompu la construction de la centrale nucléaire de Bouchehr, qui était en cours de construction par des entreprises allemandes. Cependant, les mollahs se sont vite rendus compte qu’une société iranienne jeune et démocratique menaçait leur règne. Ainsi, ils ont changé leur stratégie et ont commencé à poursuivre la technologie des armes nucléaires comme une « police d’assurance » contre leur chute éventuelle.
Le régime a déclenché des guerres dans les pays voisins et réprimé son peuple sous couvert d’autorité religieuse pour maintenir son emprise sur le pouvoir. La poursuite des armes nucléaires était le dernier pilier que le régime jugeait nécessaire pour assurer son emprise sur le pouvoir. Le régime croit que la possession d’armes nucléaires l’aidera à dominer la région, à faire chanter les pays étrangers pour obtenir des concessions et à forcer la communauté internationale à accepter son régime oppressif.
Malgré les affirmations du régime iranien selon lesquelles ses activités nucléaires sont à des fins énergétiques pacifiques, les experts affirment que ce n’est pas rentable en Iran, étant donné les abondantes réserves de pétrole et de gaz du pays. De plus, le régime a caché les détails de son programme nucléaire pendant près de 20 ans, jusqu’à ce qu’il soit révélé par la Résistance iranienne. À la surprise de la communauté internationale, le bureau de Washington du CNRI a révélé le site d’enrichissement d’uranium de Natanz et l’installation d’eau lourde d’Arak le 14 août 2002. Des inspections ultérieures de l’Agence internationale de l’énergie atomique ont révélé les travaux clandestins avancés du régime sur les armes nucléaires.
Les documents récemment divulgués confirment une fois de plus les avertissements de la Résistance iranienne au cours des quatre dernières décennies selon lesquels la théocratie au pouvoir trompe la communauté internationale pour faire avancer secrètement son programme d’armes nucléaires au prix de la détérioration de la situation économique du peuple.
Au cours des deux dernières années et demie, la politique de complaisance de l’Occident a donné à Téhéran la confiance nécessaire pour ignorer les sanctions, accélérer son programme d’armes nucléaires et renforcer son réseau terroriste sans crainte de représailles.
Lors d’une conférence de presse à Washington, le 31 mai, le bureau du CNRI aux États-Unis a divulgué les détails des efforts systémiques de Téhéran pour saper les sanctions internationales en utilisant des sociétés écrans dans le secteur pétrochimique. Les renseignements partagés avec les médias ont confirmé que l’Occident a fermé les yeux sur un large éventail d’efforts du régime pour rendre les sanctions internationales inefficaces.
Il est maintenant temps pour l’Occident d’adopter une position résolue contre le régime iranien et de défendre les six résolutions du Conseil de sécurité à ce sujet. Ce faisant, il démontrera son soutien aux aspirations du peuple iranien à un avenir meilleur.
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