La déclaration des prisonniers a souligné la stratégie du régime consistant à utiliser les exécutions pour instiller la peur et empêcher les manifestations. Outre la vague d’exécutions, la déclaration exprimait des inquiétudes au sujet de Hamid Hossein-Nejad Haideranlou, un prisonnier politique condamné à mort à Urmia pour son rôle présumé dans la résistance armée (baghi). Sa vie reste gravement menacée alors que le régime intensifie ses mesures répressives.
Alors que les prisonniers poursuivent leur grève de la faim, ils ont appelé au soutien urgent des organisations mondiales de défense des droits de l’homme et de la communauté internationale. « Nous sommes témoins de la plus grande brutalité du régime, qui est le premier au monde en matière d’exécutions », ont écrit les prisonniers, appelant à une intervention pour tenir le régime responsable de plus de quatre décennies de crimes contre l’humanité.
La défiance au sein de ces prisons sert de message puissant : malgré la répression croissante, la demande de justice reste forte. « Nous ne leur permettrons pas de nous réduire au silence par la peur. Notre lutte continue et notre résistance est notre meilleure arme », concluaient-ils dans leur déclaration, exhortant la communauté internationale à s’opposer aux atrocités du régime.
Cette campagne, qui en est maintenant à sa 37e semaine, reflète le courage et l’esprit inébranlable des prisonniers politiques qui, malgré une oppression brutale, restent déterminés dans leur lutte pour la justice et la liberté.
Source : CNRI
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