Le responsable de l’organisation de la sécurité sociale du régime iranien a annoncé que 4,5 % de la population iranienne était dépendante aux narcoleptiques. Selon l’agence de presse officielle Alef, le 13 septembre 2017, Anoushirvan Mohseni Bandpei a déclaré : « Dans notre pays, 4,5 % de la population entre 15 et 64 ans consomme de la drogue. »
Concernant l’augmentation du taux d’addiction chez les femmes, Mohseni Bandpei a ajouté : « Dans la société, entre 15 et 29 ans, pour chaque 6,6 hommes, une femme est dépendante à la drogue et dans la tranche d’âge des 30-44 ans, il y a 15,7 hommes pour une femme et de 45 à 66 ans, 16,6 hommes pour une femme. Bien sûr nous sommes également témoin de l’addiction chez les enfants. »
Parviz Afshar, le porte-parole du quartier général pour le contrôle de la drogue avait annoncé en juin 2017 que 2,8 millions d’Iraniens étaient dépendants à la drogue.
Le régime théocratique empêche l’élaboration de vraies statistiques à ce sujet et l’existence d’organismes et d’institutions parallèles a fait qu’il est impossible de faire confiance aux statistiques officielles fournies par les autorités. Ces statistiques sont constamment réfutées ou modifiées par d’autres entités du régime.
Le 23 juin 2015, Ali Hashemi, le responsable de la Commission indépendante du compte des narcotiques du Conseil de discernement avait déclaré qu’il y a quatre millions de consommateurs de drogue officiels en Iran. Selon Hashemi, 15 millions de personnes dans les foyers iraniens sont dépendantes et 100 personnes par jour s’ajoutent à ce chiffre.
Hassan Nowroozi, porte-parole de la commission judiciaire et légale du parlement, a déclaré avant l’approbation finale du plan pour distribuer des narcotiques par le gouvernement : « Nous avons obligé le gouvernement à fournir des drogues de remplacement aux narcotiques afin que ceux-ci viennent dans le système et aient ce qu’ils cherchent par des chaînes formelles et non plus par des trafiquants de drogue. »
La déliquescence du tissu social et les maux provoqués par l’incurie des mollahs font des ravages en Iran. Ils sont principalement dus à la corruption des autorités pour qui le maintien de leur régime islamiste prime sur le bien-être de la population et sont prêt à dilapider les immenses richesses du pays dans la machine répressive et dans le financement de leurs proxys dans les divers pays de la région afin d’accroitre leur funeste influence. Pendant ce temps la pauvreté et les misères de toutes sortes prolifèrent insidieusement.
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