Ryszard Czarneski, Vice-président du Parlement européen, est intervenu à une réunion de l’intergroupe des « Amis d'un Iran libre » au Parlement européen, le 13 septembre, et a réitéré une nouvelle fois son soutien à la cause de la Résistance iranienne et à sa Présidente, Maryam Radjavi, pour les droits de l’homme et le changement démocratique en Iran.
Dans son intervention, l’homme politique polonais a déclaré :
« Je suis très heureux et honoré de faire partie de l’intergroupe des Amis d'un Iran libre qui a le soutien de centaines de mes collègues au sein de ce Parlement.
Beaucoup parmi nous au sein de ce groupe ont des visions différentes voir même opposées en ce qui concerne les questions nationales ou celles relatives à l’Europe, notamment mes chers collègues de la Pologne, mais nous sommes tous unis dans nos espoirs et nos rêves pour un Iran libre et dans notre soutien à l'opposition démocratique sous la direction de Mme Maryam Radjavi.
Lundi cette semaine, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a déclaré que « l’Iran continue de restreindre sévèrement les libertés d'opinion et d’expression ». Il a déclaré : « le mauvais traitement des prisonniers est une pratique généralisée, et le pouvoir judiciaire continue de prononcer des condamnations à des traitements cruels, inhumains et dégradants, notamment l’amputation des membres et aveuglement. » Il a également souligné que « l’Iran reste le pays ayant le taux d'exécutions par habitant le plus élevé. »
Je crois que c'est une importante déclaration de la part l'ONU. Elle devrait être suivie par l’adoption de politiques sévères contre cette dictature religieuse. Tant que les violations des droits de l’homme auront cours en Iran, nous ne pourrons pas avoir une relation normale avec ce régime.
Nous condamnons fermement les politiques actuelles de complaisance de Mme Mogherini, qui ignore totalement la répression contre les femmes en Iran, mais s’est rendue en Iran pour prendre part à la cérémonie d’investiture de Rohani qui n'a même pas une femme ministre dans son cabinet. Et elle continue d’appeler Rohani un modéré !
Cette politique qui consiste à ignorer les violations des droits de l’homme en Iran et à ignorer les souffrances de la population iranienne, est une honte et ne peut pas être mise en œuvre en notre nom.
Je suis profondément préoccupé par les victimes du massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988 en Iran. La plupart des victimes étaient des militants et sympathisants de l'OMPI.
Beaucoup parmi les criminels qui étaient responsables de ce massacre au cours de l’été 1988, occupent encore des fonctions de grande responsabilité au sein de ce régime. Cela inclut l'actuel ministre de la justice qui se trouve être aussi sur la liste noire de l'UE pour violations des droits l’homme.
Je voudrais donc profiter de cette occasion pour dire au peuple iranien que nous, au Parlement européen, sommes avec eux et les aideront à être libre.
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