Le Procureur adjoint de la province de Qom en Iran a annoncé que les autorités iraniennes ont amputé les mains de trois voleurs présumés, condamnés le 21 septembre 2017, selon l'agence de presse officielle, Irib.
Il n'y a aucun détail sur la façon dont la punition a été effectuée et les médias officiels n'ont pas donné de détails ni identifié les prisonniers par leur nom.
Plus tôt cette semaine, le site web d’actualités officiel, Rooz Plus, a rapporté, le 19 septembre 2017, qu'un juge a ordonné la même peine pour deux jeunes hommes qui ont commis un vol dans une boucherie à Téhéran. Ils ont été arrêtés en transportant des sacs de saucisses. Leur chauffeur a également été arrêté. Les deux hommes ont été condamnés à l’amputation de leurs doigts alors que le chauffeur a été condamné à la flagellation.
Dans une déclaration publiée en janvier, intitulée « La vague des flagellations, des amputations et d'autres punitions vicieuses en Iran », a souligné Amnesty International, « l'utilisation prolifique des châtiments corporels par les autorités, y compris la flagellation, l'amputation et l'énucléation, tout au long de l’année 2016 met en évidence l'inhumanité d'un système de justice qui légalise la brutalité.
Ces châtiments cruels et inhumains sont une attaque choquante sur la dignité humaine et violent l'interdiction internationale absolue de la torture et d'autres mauvais traitements ».
Source : les droits de l’homme en Iran
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