Les médias iraniens ont rapporté que le Procureur du régime des mollahs a porté des accusations graves contre le dirigeant du réseau social Telegram, très populaire en Iran. Telegram est une application de messagerie cryptée très efficace créée par un jeune informaticien russe. Il a environ 40 millions utilisateurs depuis 2013 en Iran.
Le fondateur de Telegram, Pavel Durov, a déclaré sur Twitter qu'il était très surpris d'apprendre les accusations portées contre lui par le procureur des mollahs : « Je suis surpris d'entendre que des accusations ont été portées contre Telegram. Nous bloquons systématiquement tout contenu terroriste ou pornographique en Iran. Je pense que les véritables raisons sont ailleurs. »
La population iranienne n'est pas étrangère à ce genre de censure. Conscient de la dissidence croissante dans le pays, le régime intégriste essaie de trouver de nouvelles façons de réprimer le flux d’information chez la population.
Les médias sociaux sont particulièrement ciblés en Iran et plusieurs internautes ont été arrêtés. De nombreux sites d'informations ont été bloqués parce que le régime ne veut pas que la population ait un accès libre à l’information.
Le peuple iranien est en quête de liberté et des applications comme Telegram permet de faire avancer cette cause. Les gens sont plus forts ensemble et peuvent organiser des manifestations publiques via les médias sociaux.
Les militants, malgré le risque d'arrestation, d'emprisonnement et même d'exécution, s’organisent pour mobiliser la rue et préparer le soulèvement populaire contre le régime despotique. Un régime qui prive la population des libertés fondamentales telles que la liberté d'expression, de rassemblement et même la liberté vestimentaire…
Les organisations de défense des droits de l’homme ont exhorté le gouvernement iranien à mettre fin aux exécutions arbitraires dans un pays qui détient le plus grand nombre d’exécutions par tête d’habitant dans le monde.
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