Les prisonniers détenus dans les prisonsen Iran sont systématiquement soumis à diverses tortures.
Les rapports contiennent des plaintes concernant des conditions de détention cruelles et persistantes en cellules d’isolement, où les prisonniers sont enchaînés à des barres de fer dans le froid de l’hiver et la chaleur de l’été, le refus d’autoriser un accès aux installations d'hygiène, à des soins médicaux, à l'hospitalisation et de bénéficier d’un accès à des contacts téléphoniques réguliers ou recevoir des visites familiales. Ces pressions ont entraîné le suicide de prisonniers dans plusieurs cas. Voici quelques exemples récents.
Le gardien de la prison centrale de Zahedan a ordonné de transférer un ancien prisonnier qui s’appelle, Isa Barahouei, âgé de 22 ans, en cellule d’isolement où il a été torturé par des gardiens de prison. Par la suite, le détenu s'est suicidé en cellule d’isolement pour mettre fin à ses souffrances causées par les tortures. Jusqu'à présent, il n'y a pas aucune information disponible sur son emplacement ou son état de santé.
Dans une autre affaire, le 23 septembre 2017, un prisonnier condamné à mort qui s’appelle Meisam Saber, âgé de 26 ans, était enchaîné sur des barres de fer dans la section de quarantaine de la prison d'Ardebil. Il a été renvoyé dans sa section après un jour et une nuit. C'est une pratique courante de torture dans cette installation. D'autres détenus comme Abbas Alipour, Afshin Zeynali et le prisonnier politique baloutche, Mohammad Saber Malek Reisi ont également été torturés au cours des derniers mois.
Dans une lettre ouverte décrivant les conditions carcérales difficiles, Malek Reisi a souligné que ses mains et ses pieds avaient été menottés à un réverbère et abandonné le 28 décembre 2016 en plein hiver pendant 14 heures dans la cour de la Prison d'Ardebil.
Un autre prisonnier qui se trouvait dans le couloir de la mort identifié comme s’appelant Mohammad Azizi, âgé de 38 ans, a souffert d'une fracture de la main et de la tête, il y a deux semaines après avoir été torturé et battu par un des gardiens de la prison de Gohardasht. Il a largement perdu conscience en raison des coups portés à la tête.
On lui a refusé un accès médical.
Source : Les droits de l'homme en Iran
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