Attaque violente des sbires du régime contre des prisonniers politiques à la prison d'Oroumieh et la situation préoccupante de la prison de Zahedan
La Résistance iranienne appelle à la mise sur pied d’une commission internationale pour enquêter sur les prisons iraniennes
La Résistance iranienne appelle à la mise sur pied d’une commission internationale pour enquêter sur les prisons iraniennes
Lundi 15 octobre au soir, des agents de sécurité anti-émeute ont fait une descente dans le quartier 12 de la prison d'Oroumieh, bastonnant les prisonniers et transférant certains d'entre eux en isolement cellulaire. L'attaque a eu lieu après que des prisonniers eurent protesté contre la bastonnade d'un autre prisonnier et son transfert en isolement cellulaire.
Mardi 16 octobre, les prisonniers ont entamé une grève de la faim et ont refusé de manger en signe de protestation contre cette attaque violente.
Les détenus de la prison centrale d'Oroumieh ont été privés du traitement médical minimum, et rien qu’au mois dernier trois prisonniers en sont morts. Plus tôt le vendredi 12 octobre, les sbires des mollahs ont emmené un groupe de prisonniers à la prison de Zahedan, les ont exposés à l'air frais et les ont frappés nus.
Le nombre de détenus dans la prison centrale de Zahedan est plusieurs fois supérieur à sa capacité, et une grande partie des 2000 détenus n'a pas d'endroit pour se reposer. 350 d'entre eux sont condamnés à mort. Le manque de ration alimentaire suffisant et sa mauvaise qualité, la privation des soins médicaux adéquats, le manque d'hygiène et le manque de toilettes et de salles de bain sont parmi les problèmes des détenus. Il n'y a pas de dispositif de chauffage et d'eau chaude, et l'eau est coupée plusieurs fois dans la journée. Les prisonniers ont protesté à plusieurs reprises et se sont même suicidés et sont morts en protestant contre les conditions de détention extrêmes et le comportement barbare des agents pénitentiaires.
La Résistance iranienne appelle tous les organismes de défense des droits de l'homme, notamment le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, la Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l'homme en Iran et le Rapporteur sur la torture, à condamner le traitement cruel des prisonniers par le régime théocratique, en demandant la mise sur pied d'une commission internationale chargé de mener une enquête sur la situation critique des prisons et des prisonniers, et plus particulièrement des prisonniers politiques en Iran.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 16 octobre 2018
Le 16 octobre 2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire