CSDHI - Heather Nauert, porte-parole du Département d’État des États-Unis, a exprimé son soutien à l’égard de la grève nationale des enseignants iraniens, dimanche et lundi. En Iran, les écoles sont ouvertes du samedi au jeudi et ne sont fermées que le vendredi.
Nous suivons les informations faisant état de grèves à l’échelle nationale en Iran. Nous soutenons le droit du peuple iranien à exprimer pacifiquement ses demandes légitimes. Ces grèves véhiculent un message pour le régime : « Arrêtez de gaspiller la richesse de l’Iran à l’étranger et commencez à répondre aux besoins de votre propre peuple ». (Heather Nauert (@statedeptspox) 15 octobre 2018)
La grève des enseignants épris de liberté s’est étendue à 103 villes du pays, dont Téhéran, Ispahan, Shahin Shahr, Karaj et beaucoup d’autres, pour protester contre les conditions de vie insupportables et les importantes mesures de sécurité dans les écoles et sur les campus universitaires. Cette grève s’est étendue à 29 des 31 provinces iraniennes.
Des étudiants de l’université des sciences sociales de Téhéran ont organisé un rassemblement de protestation lundi après-midi et ont refusé d’assister à certains de leurs cours de l’après-midi. Cela avait pour but de soutenir leurs professeurs en grève.
Les étudiants lançaient des slogans ridiculisant le discours prononcé par le président du régime iranien, Hassan Rohani, qui appelait à une « thérapie d'espoir » pour surmonter les crises actuelles en Iran. Ils tenaient également des pancartes exprimant leur soutien à l’égard de la grève de leurs enseignants dans tout le pays et appelaient les autorités à répondre aux demandes des enseignants en faveur de meilleures conditions de vie et de la libération des enseignants emprisonnés.
Un certain nombre d’employés des télécommunications ont publié une déclaration dans laquelle ils ont exprimé leur soutien envers la grève des enseignants.
« Les revendications des enseignants sont très similaires à celles des chauffeurs et autres personnes qui travaillent d’arrache-pied dans le pays. Ils protestent contre les prix élevés, l’inflation, la baisse sans précédent du pouvoir d’achat de la population, les mesures de répression contre les organisations indépendantes d’enseignants et l’emprisonnement de leurs collègues. Nous saluons les enseignants qui manifestent et nous exprimons notre soutien à l’égard de leurs revendications. Nous sommes à leurs côtés dans leurs efforts pour établir une société libre et égalitaire ».
Des membres du Syndicat des ouvriers de la Compagnie de canne à sucre Haft Tappeh ont également publié une déclaration dans laquelle ils ont exprimé leur soutien pour la grève nationale des enseignants.
« Les enseignants font partie de la classe ouvrière iranienne. Ils demandent la libération de leurs collègues emprisonnés, protestent contre l'inflation, la pauvreté et des conditions de vie extrêmement précaires, réclamant une vie décente, des salaires justes… Nous, membres du syndicat des ouviers de la compagnie de canne à sucre Haft Tappeh, nous ne doutons pas que la victoire est la nôtre ! ».
Pour en savoir davantage : https://english.mojahedin.org/i/voices-support-iran-teachers-nationwide-strike
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