jeudi 28 mars 2019

La responsabilité des gardiens de la révolution dans l'ampleur des dégâts de l'inondation en Iran, inquiète le régime

La responsabilité des gardiens de la révolution dans l'ampleur des dégâts de l'inondation en Iran, inquiète le régime
Iran - Inondation - N ° 4
Inquiet que les véritables dimensions de l’inondation et la responsabilité destructrice des gardiens de la révolution (CGRI) et des organes du gouvernement, ne soient mises à jour, le régime des mollahs tente, par la menaces et la répression, d’empêcher de nouvelle révélation et l’explosion de la colère du peuple
CGRI: exploitant le déluge, les Moudjahidine (du peuple - OMPI) ternissent la confiance au CGRI, il faut réagir avec fermeté.

Alors que le rôle du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) et d’autres organes du pouvoir apparait clairement comme la cause de la gravité des inondations, des destructions et du nombre des victimes, en particulier à Chiraz, l’agence de presse du CGRI (Fars) a publié un communiqué le 27 mars affirmant que :  "les ennemis, en particulier les Moudjahidine (du peuple – OMPI), ont de nouveau eu recours aux rumeurs et aux mensonges ... et en exploitant le déluge, ils entendent perturber les esprits, la foi et la confiance du peuple à l’égard de l’organe populaire et révolutionnaire du CGRI. Ils cherchent ainsi à rendre passif les gardiens de la révolution et les forces armées... À cet égard, il est nécessaire que les autorités compétentes, les organisations de renseignement et de sécurité et le pouvoir judiciaire, réagissent avec fermeté à l’égard de ceux qui répandent le mensonge et les rumeurs, tout en restant vigilent et en surveillant ces efforts en particulier dans le cyberespace...".
Le rôle du CGRI dans la catastrophe de Chiraz est devenu si évident que Chamkhani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité du régime, n’a pas osé le nier. Il a été forcé d'admettre que "quiconque a procédé à des construction à l’intérieur du lit de la rivière saisonnière de la porte de Chiraz - appelée « Darvazeh Qoran »- est coupable », avant d’ajouter : « il semble qu'une combinaison du secteur privé et des secteurs des services et du gouvernement aient été impliqués. J'ignore si un organe militaire a construit une garnison ou une route sur le lit de la cours d’eau de Darvazeh Coran".
Le ministre de l'Intérieur de Rohani, Rahmani Fazli, a pour sa part déclaré: "j'ai dit aux autorités judiciaires et au procureur de sévir légalement contre les éléments qui tentent de grossir les problèmes des zones inondées, en diffusant des mensonges et publiant de fausses nouvelles, afin que le calme général et psychologique des sinistrés soient assurés. “ (Agence de presse IRNA, 28 mars).
Le mollah criminel Mohammad Jafar Montazeri, procureur général, a qualifié de perturbation de la sécurité du pays, la propagation de rumeurs dans le cyberespace, et a déclaré: "En identifiant les sources de fausses informations, elles seront traitées en conséquence et la coordination entre le procureur général du pays et le ministère de l’Intérieur et des forces de sécurité, a été effectué. “ (agence de presse IRNA du 28 mars).
Javad Javidnia, procureur général adjoint pour le cyberespace, a appelé la police de FATA (chargée de lutter contre les délits dans le cyberespace) à "surveiller les rumeurs et sévir contre les producteurs et les propagateurs de ces informations mensongères…puisque les diffuseurs sont également complices du crime" (Agence de presse IRNA, 28 mars).
Le colonel des pasdaran, Davood Moazami Goudarzi, représentant de la police de FATA à Téhéran, a déclaré: « Les images et les films irréalistes attribués à des incidents dans le pays sont également surveillés par la police, et en identifiant les diffuseurs de ces images, ils seront poursuivis.  Plusieurs cas sont saisis et les procédures judiciaires sont en cours. “ (Agence Club des jeunes journalistes)
Le colonel des pasdaran, Fakhreddin Tavakoli, chef de la police de FATA dans la province de Qazvin, a déclaré que "les rumeurs ne font que créer une peur générale parmi la population". Tavakoli a appelé tous les citoyens à le tenir informer via le site Web de la police de FATA, s'ils découvraient des cas suspects.
Pendant ce temps, dans de nombreuses régions du pays, le CGRI empêche la population de propager l’ampleur des dégâts ou d’intervenir pour secourir les victimes des inondations.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 28 mars 2019

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