mercredi 13 avril 2022

Iran : Trois détenus ont été exécutés à Karaj et Ispahan

 CSDHI – Lundi matin, 11 avril 2022, un détenu condamné pour meurtre a été exécuté à la prison centrale de la ville de Karaj. De même, le 14 février 2022, deux détenus ont été exécutés. Le régime les avait condamnés pour des crimes liés à la drogue dans la prison de Dastgerd.

Selon HRANA, l’agence de presse des militants des droits humains, citant Parsineh News, le lundi 11 avril, un détenu condamné pour meurtre a été exécuté dans la prison centrale de Karaj.

Selon les informations, en 2013, le détenu qui portait le prénom de Golmohammad a été accusé et a ensuite avoué le meurtre d’un homme.

Le détenu avait précédemment avoué le meurtre d’un homme qui avait harcelé sa fille.

La famille de la victime restant inconnue, l’affaire est restée en suspens pendant six ans jusqu’à ce que la branche 1 du tribunal pénal d’Alborz commence le procès. Lors du procès, l’accusé a été reconnu coupable et condamné à mort.

Iran Human Rights rapporte également que le 14 février 2022, deux détenus ont été exécutés dans la prison de Dastgerd à Isfahan. Ils avaient été condamnés pour des crimes liés à la drogue . Ces détenus s’appelaient Hamid Rastegar, 34 ans, et Gholamreza Paki, 45 ans.

Selon une source informée, il y a cinq ans, Gholamreza Paki a été arrêté pour avoir passé en contrebande 100 kilos de méthamphétamine. Il a ensuite été condamné à mort par le tribunal révolutionnaire. Il était marié et père d’un enfant de neuf ans.

Jusqu’à présent, aucune de ces exécutions n’a été signalée par les sources officielles et les médias en Iran.

Le rapport le plus récent du Centre de statistiques et de publication des militants des droits de l’homme en Iran (HRA) indique qu’entre le 1er janvier 2021 et le 20 décembre 2021, au moins 299 citoyens, dont quatre délinquants juvéniles, ont été exécutés. En outre, 85 citoyens ont été condamnés à mort au cours de cette période.

Comme le souligne le rapport, les autorités judiciaires iraniennes n’annoncent pas publiquement plus de 88 % des exécutions. Ces exécutions non déclarées sont appelées « exécutions secrètes » par les organisations de défense des droits de l’homme.

Source : HRANA

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