mercredi 27 avril 2022

Les étudiants des sciences de l’industrie de Téhéran protestent contre les mesures répressives et sécuritaires à l’université

 « L’université n’est pas une caserne », « non à une université policière », « les agents de sécurité sont des agents du pouvoir », « La cité U des filles est un quartier pénitentiaire »

Ce dimanche 24 mai 2022, des centaines d’étudiants de l’Université des sciences de l’industrie de Téhéran ont manifesté devant le siège de la « sécurité universitaire » contre les actions répressives menées par les agents de sécurité et de renseignement. Ils visaient notamment le lancement d’une « patrouille du vice » à l’intérieur de l’université pour contrôler les tenues vestimentaires ou encore le passage à tabac le 19 avril d’un étudiant.

Les étudiants scandaient : « La sécurité universitaire est un agent du pouvoir », « N’ayez pas peur, n’ayez pas peur, nous sommes tous ensemble ». Ils avaient écrit sur leurs pancartes : « L’université n’est pas une caserne, non à une université policière » et « la cité U des filles est un quartier pénitentiaire ».

« L’université n’est pas une caserne », « non à une université policière », « les agents de sécurité sont des agents du pouvoir », « La cité U des filles est un quartier pénitentiaire »

Ce dimanche 24 mai 2022, des centaines d’étudiants de l’Université des sciences de l’industrie de Téhéran ont manifesté devant le siège de la « sécurité universitaire » contre les actions répressives menées par les agents de sécurité et de renseignement. Ils visaient notamment le lancement d’une « patrouille du vice » à l’intérieur de l’université pour contrôler les tenues vestimentaires ou encore le passage à tabac le 19 avril d’un étudiant.

Les étudiants scandaient : « La sécurité universitaire est un agent du pouvoir », « N’ayez pas peur, n’ayez pas peur, nous sommes tous ensemble ». Ils avaient écrit sur leurs pancartes : « L’université n’est pas une caserne, non à une université policière » et « la cité U des filles est un quartier pénitentiaire ».

« Ras le bol de la sécurité universitaire », ont déclaré les étudiants lors du rassemblement. « Aujourd’hui, on n’est pas dans les années 1980 quand on (le pouvoir) pouvait forcer les étudiants à adopter ses goûts et ses croyances basés sur l’âge de pierre en utilisant la force brute et les matraques. Aujourd’hui, il faut accepter le droit à la liberté de choix. Nous, les étudiants, condamnons fermement la présence des forces de sécurité à l’université et leurs intimidations… »

Lorsque les universités ont réouvert il y a deux semaines après deux ans de fermeture en raison de la pandémie de coronavirus, les mollahs ont déployé des mesures plus répressives, notamment sur le campus des universités de Téhéran et Amir Kabir. Ils ont lancé des « patrouilles du vice » motorisées qui sous prétexte de contrôler la tenue vestimentaire et les cheveux des filles, se livrent au harcèlement des étudiants.

« Ras le bol de la sécurité universitaire », ont déclaré les étudiants lors du rassemblement. « Aujourd’hui, on n’est pas dans les années 1980 quand on (le pouvoir) pouvait forcer les étudiants à adopter ses goûts et ses croyances basés sur l’âge de pierre en utilisant la force brute et les matraques. Aujourd’hui, il faut accepter le droit à la liberté de choix. Nous, les étudiants, condamnons fermement la présence des forces de sécurité à l’université et leurs intimidations… »

Lorsque les universités ont réouvert il y a deux semaines après deux ans de fermeture en raison de la pandémie de coronavirus, les mollahs ont déployé des mesures plus répressives, notamment sur le campus des universités de Téhéran et Amir Kabir. Ils ont lancé des « patrouilles du vice » motorisées qui sous prétexte de contrôler la tenue vestimentaire et les cheveux des filles, se livrent au harcèlement des étudiants.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 24 avril 2022

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