Alors que les unités de résistance s’étendent rapidement en Iran et organisent des manifestations contre le régime théocratique, l’exacerbation de la peur est évidente au sein des forces répressives du régime et de ses commandants et dirigeants.
Gholam-Hossein Gheibparvar, le commandant des Bassidjis du corps des gardiens de la révolution islamiste, a déclaré que des manœuvres seraient bientôt exécutées par ses forces.
Il a également affirmé que les Bassidjis ont lancé des patrouilles dans les quartiers résidentiels depuis déjà sept à huit mois tout en renforçant la sécurité aux checkpoints. « Nous avons mis en place une série de plans pour renforcer les Bassidjis, a-t-il déclaré aux médias… Nous n’avons pas rassemblé nos patrouilles et nous pensons qu’elles sont plus efficaces que les checkpoints. Plus récemment, ces patrouilles Bassidjis ont été baptisée le réseau Razavioun. »
Gheibparvar a précisé que l’objectif principal de ces patrouilles est de « fournir une sécurité », ajoutant que le plan baptisé « Service & Sécurité épique » a été mis en place par les Bassidjis.
Selon ce qui ressort des propos du commandant des Bassidjis, ces patrouilles ont pour but d’affronter les manifestants et d’identifier les éléments actifs dans les protestations populaires grâce aux espions des Bassidjis dans divers quartiers.
Ses remarques ont également révélé la crainte du régime de voir les manifestations s’intensifier ainsi que la possibilité de voir un nouvel épisode de soulèvement similaire à celui de décembre et janvier dernier qui ont enflammé plus de 140 villes dans le pays. Les Pasdaran et les Bassidjis ont joué un rôle majeur dans la répression du soulèvement de décembre et janvier, faisant plus de 50 morts chez les manifestants et arrêtant au moins 8000 personnes.
Ce n’est pas la première fois que les dirigeants iraniens lancent des patrouilles de quartier. Le commandant des pasdaran Mohammad Ali Jafari a décrit le lancement de ces patrouilles pour « rendre un service aux gens» : « peu importe où il y aura un problème, les Bassidjis se seront sur place. »
Les réseaux sociaux iraniens comparent ces plans répressifs à ceux mis en place en 1980 par le régime des mollahs pour réprimer l’Organisation des moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI).
Ces préoccupations des dirigeants iraniens indiquent que leurs mesures ont échoué à réduire au silence les protestations des Iraniens.
Les jours du régime sont comptés, surtout parce que l’OMPI étend son réseau en Iran en créant de nouvelles unités de résistance dans les villes et villages dans tout le pays.
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