samedi 6 novembre 2021

L’Iran multiplie les violations des droits humains pour étouffer ses faiblesses

 Exécution de cinq prisonniers, dont une femme, à Karaj, Machad et Chiraz

Le 2 novembre 2021, Khosrow Jamalifar, un prisonnier de 26 ans, a été brutalement frappé à la tête et assassiné sur ordre du régime clérical par des agents à la prison de Sanandaj. Les autorités judiciaires ont affirmé que le prisonnier s’était suicidé, mais aucune preuve ou signe de suicide n’a été trouvé. Khosrow Jamalifar a été enterré au cimetière Behecht Mohammadi de Sanandaj mercredi matin en présence des forces de sécurité, qui n’ont pas permis à la famille de voir le corps de leur fils avant l’enterrement afin de dissimuler les traces du crime.

Les passages à tabac et les meurtres de prisonniers sont monnaie courante depuis la nomination d’Ebrahim Raïssi à la présidence du régime et de Gholam-Hossein Mohseni Eje’i à la tête du pouvoir judiciaire. Auparavant, Shahine Naseri avait été assassiné en prison à la mi-septembre, et Amir Hossein Hatami, un jeune de 22 ans, avait été battu à mort par des agents judiciaires en prison fin septembre.

Pendant ce temps, les exécutions se poursuivent. Le 3 novembre au matin, un prisonnier a été pendu à la prison de Gohardasht après dix ans de détention. Le même jour, Manouchehr Kazemi a été pendu à la prison de Ghezel Hessar à Karadj après six ans de détention. Au même moment, un prisonnier était pendu à Machad. La veille (le 2 novembre), Mohammad Raïssi, un prisonnier baloutche de 23 ans, était exécuté à la prison de Chiraz. Le 26 novembre, le régime clérical a pendu Susan Reza’i-Pour à la prison centrale de Qazvine. C’est la cinquième femme exécutée depuis le début de l’annéee iranienne, le 21 mars 2021.

Le régime clérical, craignant un nouveau soulèvement, exerce désespérément répression, torture et exécutions, pour créer un climat de terreur. La Résistance iranienne exhorte une fois de plus les Nations Unies, les instances des droits humains, les gouvernements européens et les Etats-Unis à condamner ces exécutions criminelles et à prendre des mesures urgentes pour y mettre fin. La poursuite et l’expansion des relations politiques et économiques avec ce régime médiéval doivent être conditionnées à l’arrêt des exécutions et de la torture et à une amélioration tangible des droits humains en Iran.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 4 novembre 2021

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