Après avoir participé à l’examen national d’entrée, les étudiants bahaïs ont visité le site Internet de l’Organisation d’évaluation pour savoir s’ils avaient été admis. Mais ils ont vu les mots « défaut de dossier » après avoir tapé leur nom, ce qui signifie qu’ils ont été interdits de poursuivre leurs études dans les écoles d’enseignement supérieur et les universités.
Plus de la moitié des étudiants bahaïs sont des jeunes femmes qui sont interdites de poursuivre leurs études. Après avoir saisi leurs informations sur le site de l’Organisation d’évaluation, les étudiants bahaïs sont renvoyés vers une page qui les informe uniquement des lacunes de leur dossier sans mentionner leur nom.
Le régime clérical utilise le terme » défaut de dossier » depuis 2006 pour priver systématiquement les étudiants bahaïs de poursuivre leurs études dans les universités.
Chaque année, de nombreuses nouvelles font état d’étudiants bahaïs qui se voient refuser la poursuite de leurs études dans les universités iraniennes, y compris ceux qui sont sur le point d’obtenir leur diplôme.
Deux des responsables de la communauté bahaïe de nouveau arrêtées à Téhéran
Le régime clérical a intensifié la persécution de la communauté bahaïe en Iran, en particulier ces dernières semaines.
Fariba Kamalabadi et Mahvash Sabet, deux responsables de la communauté bahaïe en Iran, ont été arrêtées pour la deuxième fois le 31 juillet 2022. Des agents des services de sécurité se sont rendus à leur domicile à Téhéran et les ont emmenés dans un lieu non divulgué.
Les proches de Fariba Kamalabadi et Mahvash Sabet ont confirmé la nouvelle de leurs arrestations.
Des agents du ministère des renseignements ont attaqué des foyers bahaïs dans neuf villes, dont Téhéran, Karaj, Qazvin, Chiraz, Machad, Sari, Gonbad et Gorgan. Ils ont arrêté des dizaines de citoyens bahaïs, dont des femmes.
Le CNRI condamne la répression contre la communauté bahaïe en Iran.
La Résistance iranienne a fermement condamné les attaques du ministère des renseignements contre la communauté bahaïe, l’arrestation d’un groupe d’entre eux ces derniers jours et semaines, et l’intensification des mesures répressives contre cette minorité religieuse en Iran.
La Commission pour la liberté des religions du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a fermement condamné la destruction des maisons des citoyens bahaïs dans la région de Mazandaran. Elle a également déclaré que la communauté internationale doit tenir le régime responsable de cette mesure inhumaine.
La dictature religieuse au pouvoir en Iran, engluée dans des crises nationales et internationales et incapable de faire face à des protestations généralisées, a trouvé le seul moyen d’intensifier la répression et de multiplier les exécutions.
Source: CNRI Femmes
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