De g à dr : Gholam-Reza, Alireza, Abdolreza et Roghieh Akbari-Monfared |
Au cours des 13 dernières années, Maryam Akbari n’a pas eu un seul jour d’autorisation de sortie pour rendre visite à ses enfants. Sa cadette avait 3 ans au moment de son arrestation. Le mercredi 24 aout, lorsque son mari et une de ses filles sont venues lui rendre visite, le sous-directeur de la prison de Semnan nommé « Kordi » a empêché sa fille de la voir sous prétexte qu’elle ne portait de tchador. Maryam Akbari, qui protestait en réclamant de voir sa fille, a été ramenée en cellule sous une pluie de coups. Toutefois, en raison des protestations de la famille, ils ont été contraints d’autoriser un parloir. Mais une nouvelle mise en examen a été ouverte contre Maryam Akbari Monfared, accusée d’émeute et de troubles de l’ordre en prison.
Or récemment, au bout de 13 ans, une nouvelle plainte a été déposée contre Maryam Akbari par le ministère du Renseignement pour « propagande contre le régime », qui sera entendue le 27 septembre au tribunal de Semnan. En fait, la raison principale est que Maryam Akbari a porté plainte contre l’exécution de son frère et de sa sœur dans le massacre de 1988.
La Résistance iranienne demande l’intervention immédiate de la Haute-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU pour préserver la vie et les droits de Maryam Akbari et la faire libérer, car elle a enduré 13 de ses 15 années d’emprisonnement injuste et même selon les lois de ce régime, elle aurait dû être libéré au bout de 10 ans.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 aout 2022
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire